Le Journal de Montreal

Le garde-manger

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L’UGLI

L’ugli est un fruit très juteux, avec une saveur un peu piquante très marquée. La couleur de sa chair est très belle, contrairem­ent à son extérieur. Après tout, c’est à l’intérieur qu’on est vraiment beau…

ORIGINE

L’ugli a été découvert, poussant à l’état sauvage, en Jamaïque il y a une centaine d’années. On pense que c’est un hybride de la tangerine, du pamplemous­se et de l’orange de Séville.

CARACTÉRIS­TIQUES

Son apparence est un peu étonnante, mais son goût est à la fois sucré et épicé. La couleur de sa chair est d’un bel orange rosé qui contraste avec sa peau verte et rugueuse. On n’a pas besoin de beaucoup sucrer l’ugli.

CONSERVATI­ON

Comme les oranges, l’ugli se conserve au réfrigérat­eur plusieurs semaines.

ACHAT

Il a mûri sur l’arbre avant de nous être expédié, alors même si sa peau est verte la plupart du temps, l’ugli est mûr. Il faut le choisir lourd pour sa taille.

PRÉPARATIO­N

On peut zester la peau de l’ugli, mais dans la plupart des cas, on le pèle simplement avant de le déguster. Pour le jus, il vaut toujours mieux rincer et essuyer l’ugli avant de le presser.

DÉGUSTATIO­N

Une fois pelé, l’ugli peut se manger cru. Il peut se manger comme un pamplemous­se, coupé en deux. On peut l’ajouter à des jus d’orange, à des cocktails ou à de l’eau, car il est très juteux. On le traite comme le citron ( en tartes, en gâteaux, en salades); on peut ajouter son jus dans un beurre fondu ou une sauce pour accompagne­r le poisson. On peut aussi le saupoudrer de sucre et de muscade avant de le mettre au four pendant 10 minutes pour le servir chaud.

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