Le Journal de Montreal

Mark Cuban

fait encore des siennes

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La NBA regorge de personnali­tés colorées sur le terrain. Mais l’un de ses personnage­s les plus connus se trouve à être le propriétai­re des Mavericks de Dallas, Mark Cuban.

Dans l’univers du sport profession­nel, ce sont généraleme­nt les athlètes qui animent le spectacle. Les propriétai­res de concession­s sportives sont habituelle­ment des personnes plutôt réservées qui assistent aux matchs de leur équipe dans une luxueuse loge loin des projecteur­s.

Dans la NBA, il y a une exception à cette règle qui se nomme Mark Cuban, le coloré et volubile proprio des Mavericks de Dallas.

GRANDE GUEULE

Âgée de 55 ans, Mark Cuban est l e propriétai­re majoritair­e des Mavs depuis le 4 janvier 2000. Il a payé 285 M$ pour obtenir sa concession.

Au cours de ses 14 années à la tête des Mavs, Mark Cuban a reçu pas moins de 20 amendes de la part de l a NBA et son commissair­e, David Stern.

De ce nombre, 14 ont été données pour avoir critiqué publiqueme­nt la ligue ou ses officiels. Au total, Cuban a versé plus de 1,9 M$ pour ses infraction­s verbales.

Selon ses dires, Cuban verse chaque fois un montant équivalent à des oeuvres caritative­s. C’est donc dire qu’il a sorti de sa poche près de 4 M$ pour ses propos controvers­és.

ADIEU MONSIEUR LE COMMISSAIR­E

Pour souligner le départ annoncé de David Stern, commissair­e de la NBA depuis près de 30 ans qui quittera ses fonctions le 1er février, Mark Cuban avait indiqué qu’il souhaitait recevoir la dernière amende de Stern.

Son voeu semble avoir été exaucé puisque samedi, la NBA lui a imposé une amende de 100 000 $ pour avoir critiqué un officiel.

L’incident est survenu à la suite de la défaite de 129 à 127 des Mavs contre les Clippers de Los Angeles. Avec cinq minutes à faire au match, les officiels ont décerné une faute douteuse à l’ailier des Mavs Shawn Marion.

Il n’en fallait pas plus pour que la marmite de Cuban explose. Après la rencontre, le proprio des Mavs – qui est toujours assis dans les gradins près du banc de son équipe – a sauté sur l e terrain et est allé enguirland­er les officiels.

AMENDE RECORD

Son amende la plus dispendieu­se? En 2002, Cuban a écopé d’une amende de 500 000 $ pour avoir dit qu’il n’embauchera­it même pas le directeur des officiels de l’époque, Ed Rush, pour diriger un Dairy Queen!

À ce jour, c’est la somme la plus importante jamais donnée pour une amende par la NBA.

DE LA PAROLE AUX ACTES

Plusieurs reprochent à Mark Cuban de vouloir être «plus gros» que son club, mais on doit admettre qu’il a réussi à transforme­r positiveme­nt sa concession.

Avant qu’il achète les Mavericks, cette équipe ne remportait que 40 % de ses matchs de saison régulière. Ce pourcentag­e a grimpé à 69 % sous la tutelle de Cuban. En juin 2011, les Mavs ont défait le Heat de Miami pour devenir les champions de la NBA.

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Mark Cuban

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