Le Journal de Montreal

Frédéric Bergeron, un travailleu­r acharné

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AGENCE QMI | Tandis que l’Armada de Blainville- Boisbriand traverse des moments difficiles, l’attaquant Frédéric Bergeron vit les meilleurs moments de sa carrière.

Avec ses 17 buts et 31 points, l’ailier de 19 ans pointe au sixième rang des marqueurs de l’équipe. Il ne rate pas la chance que l’Armada lui a donnée à l’aube de la campagne.

Désirant ajouter de la profondeur dans sa formation, le directeur général Joël Bouchard a transigé avec son homologue des Remparts pour amener Bergeron à Boisbriand en retour d’un choix de cinquième tour au repêchage de 2015.

Ses performanc­es font d’ailleurs plaisir à son entraîneur, qui ne s’attendait pas du tout à cette contributi­on offensive en début de saison. «Il m’impression­ne beaucoup. C’est un joueur qui est à l’écoute et qui a fait sa place dans l’alignement», a spécifié Jean-François Houle.

En raison des nombreuses blessures qui ont forcé l’instructeu­r à constammen­t remanier ses trios, Bergeron s’est fait ballotter d’un trio à l’autre. Il a néanmoins réussi à tirer son épingle du jeu pour contribuer au succès offensif de l’Armada.

«Ce n’est pas évident, mais il faut garder les jeux simples, a observé le nu-

méro 91. Il faut continuer à performer.»

BUTS IMPORTANTS

Jean-François Houle estime que par ses habiletés et son sens du jeu, l’ailier amène une bonne énergie sur la patinoire. «C’est un travaillan­t. Il se donne beaucoup pour l’équipe. Il est capable de tout faire et de jouer sur n’importe quel trio. Il a marqué des gros buts pour nous.»

Sa polyvalenc­e et son éthique de travail l’ont amené à connaître du succès en décembre alors que plusieurs de ses coéquipier­s tombaient au combat. À un certain moment, il jouait sur le premier trio.

«Il travaille fort à chaque présence, a remarqué Danick Martel, qui l’a retrouvé à ses côtés le week-end dernier. Il est en mesure de marquer tous les styles de but.»

Bergeron avait également réussi à établir une certaine chimie avec Samuel Tremblay. « Il travaille tellement qu’on dirait qu’il rend le jeu plus facile», a admis le joueur de centre.

Depuis le début de la saison, Bergeron a occupé plusieurs postes auxquels il n’était pas destiné sur l’échiquier de l’entraîneur-chef. «Il y a eu tellement de blessés qu’on le faisait jouer partout. Il a beaucoup gagné en fiabilité et en responsabi­lité défensive», a mentionné Houle, qui peut se fier à lui dans n’importe quelle situation de jeu.

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L’attaquant Frédéric Bergeron mène par son éthique de travail sur la patinoire.

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