Autre saison à oublier
La patience des partisans est mise à rude épreuve
EDMONTON | À la fin de la saison, le propriétaire des Oilers d’Edmonton, Daryl Katz, devrait offrir un certificat aux partisans de l’équipe et non leur écrire une autre lettre.
Katz a publié une lettre lundi, sur le site web de l’équipe, demandant la patience des fans.
Il y a plusieurs années, un caricaturiste d’Edmonton, Yardley Jones, avait opté pour cette solution en produisant un certificat «J’ai survécu à l’hiver de 1969» pour célébrer la fin d’un rude hiver où la température n’est pas montée au-dessus de -20° pendant 26 jours consécutifs.
Les partisans des Oilers méritent un tel écriteau: «J’ai survécu à l’hiver de 2013-2014».
PRESQUE DÉJÀ ÉLIMINÉS
Le lendemain de la publication de la lettre de Katz, les Oilers sont revenus à la maison, s’inclinant par 2- 1 devant les Canucks de Vancouver.
Cette défaite complétait la deuxième série de cinq revers consécutifs cette saison. Et ils ont presque assuré leur élimination des prochaines séries éliminatoires.
Leur chiffre magique est presque de zéro. Avec 30 parties à faire au calendrier régulier, les Oilers ne peuvent obtenir plus de 96 points au classement.
Même si les Oilers ont plutôt bien joué contre les Canucks, passant près de la victoire en t roisième période, plusieurs personnes s’attendaient à une forme de réaction de la part des joueurs. Il n’y en a pas eu. « Pour être honnête avec vous, il ne devrait pas y avoir de motivation provenant de l’extérieur » , a dit le capitaine Andrew Ference.
«Le but de tout joueur qui désire avoir une longue carrière devrait être de pouvoir se motiver lui-même. C’est ce qui forge le succès et c’est ce que les partisans recherchent.»
LE DÉPART DE LOWE DEMANDÉ
Par ailleurs, certains partisans des Oilers d’Edmonton ne digèrent pas la piètre performance de leurs favoris
Ils ont pris l es grands moyens pour réclamer à leur façon le départ du président des opérations hockey, Kevin Lowe.
En effet, selon ce qu’a précisé le quotidien Edmonton Journal mardi, quelques amateurs ont exprimé publiquement l eur mécontentement, notamment en achetant une page de publicité dans les journaux de la ville.
Ils ont également créé une page Facebook intitulée «Lowe must go» où ils indiquent entre autres que les Oilers ont atteint le fond du baril.
« This is as Lowe as we can go » est d’ailleurs le message d’accueil offert aux visiteurs de la page web.