L’apologie de Léo Bureau- Blouin
Prenez dix personnes du même âge, possédant le même diplôme et une cote égale, celui ou celle qui ira le plus loin dans la vie sera la personne qui possède du leadership. Cette qualité rare permet, comme la charrue, d’ouvrir la route; les autres suivent. Malheureusement, il n’y a aucune diplomation pour cela. Léo Bureau-Blouin aurait pu s’éloigner quelque peu de la politique après sa défaite. Mais non, il a décidé de prendre les cordeaux de l’aile jeunesse du PQ au sein du Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ). Voilà de l’implication à mon goût, à travers une sérieuse réflexion, pour la reconstruction de ce parti qui en a bien besoin. Cela dans une nation qui aime trop se diviser. Par ailleurs, plusieurs souverainistes logent à différentes enseignes.
M. Bureau- Blouin n’est pas un profiteur qui rejoint les rangs d’un parti seulement lorsque les chances de victoire sont bonnes; trop de candidats s’affichent sous les réflecteurs uniquement lorsque la construction de la maison est terminée et que les photographes sont présents. Au lieu de lever l’échelle, la pelle ou la truelle, ils levaient le bras droit. Il aura fallu des pionniers au début pour faire les fondations, élever les murs et compléter la toiture. Après l’amère déception du printemps, Léo Bureau- Blouin rassemble et construit. Je lui lève mon chapeau, telle est mon apologie.
Michel Beaumont, Québec