Le Journal de Montreal

LE QUÉBEC BILINGUE, CE NE SERA PLUS LE QUÉBEC

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Billet de Mathieu Bock- Côté

PHILIPPE RIONDEL

Je suis attaché à la langue française, je la défends ardemment chaque jour. Je suis en faveur d’un Québec officielle­ment unilingue, mais je suis contre la couleur sectaire que la fête nationale prend de plus en plus. La fête du Québec est la fête de TOUS les Québécois et, comme son nom l’indique, du Québec. Une fête, par définition et par nature, c’est inclusif, et ça n’exclut pas.

ROBERT MARQUETTE

Je suis d’accord avec vous. Une journée par année, où ça se passe en français, ce n’est pas trop demander. L’inclusion ne se fait pas juste d’un côté. Les autres s’incluent en acceptant de parler français et de participer à la fête nationale.

ANNE

Pourquoi être aussi radical? On peut vivre côte à côte, sans pour autant s’entretuer. On peut vivre en acceptant l’autre dans sa culture et en priorisant le français. Je le fais tous les jours. Essayez, tout comme moi, de vivre dans deux mondes différents.

MIKE COWEN

Je suis anglophone et j’approuve totalement votre pensée.

PIERRE CARTIER

Bilinguism­e mon oeil. Dans les faits, le Québec est déjà unilingue anglais. L’anglais est à présent obligatoir­e au Québec pour obtenir un emploi intéressan­t. Le français ayant même un statut secondaire sur le marché du travail. Autre triste constat: l’envergure de la fête des Irlandais surclasse maintenant celle de la Saint- JeanBaptis­te au Québec. Francophon­es minoritair­es au Québec dans sa majorité. Un « dépendanti­sme » moribond, colonisé.

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