L’Impact libère Nelson Rivas
VANCOUVER | Ce n’était qu’une question de temps, mais l ’ I mpact a confirmé hier avoir rompu les liens avec l’arrière central Nelson Rivas.
Le Colombien, qui n’avait disputé qu’un seul match la saison dernière, a joué moins de deux minutes à son retour contre Toronto, le mois dernier, avant de se blesser à nouveau.
«J’ai passé presque toute la première demie de ce match avec lui dans le vestiaire, a confié Nick De Santis par téléphone. Il était écrasé.»
On peut dire que le premier joueur ayant signé un contrat de la MLS avec le Bleu- blanc- noir n’aura pas été en mesure de livrer la marchandise, n’ayant joué qu’une rencontre en 2013 et 11 l’année précédente.
CONTRAT ÉCHAPPATOIRE
Le directeur sportif a indiqué que Rivas savait ce qui lui pendait au bout du nez s’il se blessait à nouveau sérieusement.
En effet, l’équipe lui avait proposé un contrat qui contenait ni plus, ni moins qu’une clause échappatoire en cas de blessure.
«Nelson a signé un contrat qui n’avait pas un grand impact sur la masse salariale et qui nous donnait l’option de le libérer si une blessure survenait » , a confirmé De Santis.
Selon lui, dès qu’il s’est blessé contre Toronto, le vétéran de 31 ans savait que son séjour à Montréal était terminé.
CONVALESCENCE
Questionné à savoir si Rivas pourrait être de retour un jour, De Santis a été juste assez évasif pour qu’on puisse conclure à un non.
«Nelson est libre et il doit prendre le temps qu’il faut pour se remettre en santé.»
Malgré son grand talent, Rivas a continuellement été ennuyé par les blessures tout au long de sa carrière.
«Pourtant, cette saison, il avait changé des choses, s’alimentait bien et faisait attention à lui», a déploré De Santis.
DE L’ESPACE
Si le départ de Rivas n’a pas d’impact majeur sur la masse salariale de l’équipe, il libère une place de joueur étranger.
« C’est plus l’échange de Jeb Brovksy qui nous a permis de nous donner de l’espace sous le plafond » , a mentionné De Santis.
Avec la période de transfert international qui s’ouvrira dans deux semaines, le directeur sportif trame quelque chose.
Et il n’est pas uniquement question du dossier Ignacio Piatti, qui continue de traîner en longueur.
«C’est probablement le joueur le plus important du championnat argentin, alors nous continuons de parler avec lui», a simplement mentionné De Santis.
Peut- être Piatti veut- il se plier à une tradition bien québécoise et attendre le début juillet pour confirmer son déménagement.
Le feuilleton nous le dira bientôt.