Pas de surprise chez les Remparts de Québec

QUÉBEC | La première saison fracassante de Patrick Roy à la barre de l’Avalanche, qui se termine par la conquête du trophée Jack-Adams, en aura surpris plus d’un. Pas ses anciens partenaires chez les Remparts de Québec.

Ni le président des Remparts, Claude Rousseau, ni le copropriétaire, Jacques Tanguay, n’ont sursauté le moins du monde en apprenant que Roy était sacré entraîneur-chef de la saison dans le circuit Bettman.

«C’est très facile à dire après coup, mais il n’y a aucune surprise là. Quand, à Québec, on disait qu’on savait que Patrick était prêt pour la LNH, c’est qu’on savait de quoi on parlait à force de tra- vailler avec lui tous les jours», a réagi Claude Rousseau.

Pour lui, même si les deux autres entraîneurs nommés, mais coiffés au fil d’arrivée ont accompli un boulot remarquable, rien n’arrivait à la cheville du revirement majeur que Roy a orchestré au Colorado.

L’Avalanche a remporté son premier titre de division depuis 2003 et l’équipe est passée de la 29e place à la troisième dans la ligue avec un alignement peu modifié. En effet, pas moins de 21 joueurs cette saison avaient vu de l’action chez l’Avalanche lors de la campagne précédente.

«Son plus grand mérite est d’avoir redonné confiance à une équipe qui n’avait pas appris à gagner. Dans le monde du sport, c’est un défi énorme. Il y a très peu d’entraîneurs qui remportent le Jack Adams dès leur première année, encore moins avec une équipe qui était dans les bas-fonds. C’est quand même phénoménal!» s’est exprimé Rousseau.

« MONSIEUR HOCKEY»

Pour Jacques Tanguay, le son de cloche est le même.

«Il n’y a aucune surprise pour moi, mais plutôt beaucoup de fierté», a-t-il lancé. C’est dans sa nature. Patrick Roy, c’est monsieur Hockey, autant quand il était joueur que quand il est devenu directeur général, instructeur ou dirigeant d’équipe. La raison de son succès, c’est son acharnement et, bien sûr, il connaît vraiment son hockey», a-t-il enchaîné.