Des preuves plus fiables
Avec un budget presque illimité, les forces policières possédaient avant ce jugement un grand contrôle sur la vie d’un individu en l’embarquant dans des scénarios dignes de films de gangsters.
Le suspect, vulnérable, se laissait piéger dans le rôle principal par de «faux amis» et pouvait succomber sous la pression en faisant de «faux aveux» à la fin du scénario.
INCONTESTABLE
Largement contestée par les avocats de la défense, la méthode communément appelée «Mister Big» était presque devenue incontestable.
Non seulement les confessions de la personne obtenues par cette méthode d’enquête se concluaient généralement par un verdict de culpabilité, mais l’accusé n’avait, aux yeux des jurés, aucune crédibilité puisqu’un aveu constitue une preuve convaincante de culpabilité.
ERREURS JUDICIAIRES
Mais plus maintenant, puisque la Cour suprême insiste pour qu’on présente aux membres du jury des preuves fiables avec des méthodes d’enquête approuvées, qui respectent les droits fondamentaux. C’est ainsi qu’on évite les erreurs judiciaires!
Sans bannir complètement cette méthode d’enquête et le travail judicieux des policiers, il faut dorénavant des indices fiables permettant de valider les confessions soutirées.
Je ne serais pas surprise de voir dans les prochaines semaines plusieurs dossiers déjà jugés être revus.