Le Journal de Montreal

Les experts accèdent enfin au site ducrash

les combats font rage près de l’écrasement du vol mh17

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rozsYpnE, ukraine | ( AFp) les experts internatio­naux ont accédé hier au site de l’écrasement de l’avion malaisien en ukraine malgré de fortes explosions à proximité des lieux contrôlés par les séparatist­es prorusses, où une mission policière néerlando-australien­ne s’apprête à être déployée, deux semaines après le drame.

Les inspecteur­s ont enfin réussi à rejoindre le site après plusieurs tentatives avortées depuis dimanche à cause des combats, qui rendaient impossible l’enquête sur ce drame à l’origine d’une nouvelle escalade de la crise et de nouvelles sanctions plus sévères contre Moscou.

«Leur mission a été un succès» et «ils sont rentrés à 16 h 2 (heure locale) dans un endroit sûr», a annoncé la présidence ukrainienn­e.

CEssEz- lE- FEu

Une décision de maintenir un cessez-lefeu sur l’itinéraire qu’ils ont emprunté hier a été prise lors d’une réunion à Minsk du groupe de contact (Ukraine, Russie, OSCE) censé dialoguer avec les sépara- tistes, a indiqué le vice-premier ministre ukrainien Volodymyr Groïsman.

Peu après l’arrivée sur place de huit représenta­nts de l’OSCE, deux Australien­s et deux Néerlandai­s sur place, plusieurs explosions puissantes ont cependant retenti à proximité du site où il reste toujours des débris de l’appareil et des fragments de corps des victimes du Boeing 777 abattu par un missile le 17 juillet avec 298 personnes à bord.

sÉCurisEr lEs liEux

L’armée ukrainienn­e avait pourtant décrété hier une «journée de silence» dans la zone de combats à la demande du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

En vue de sécuriser les lieux, le Parlement ukrainien a entériné hier l’envoi de jusqu’à 950 membres des forces armées néerlandai­ses et australien­nes dont le déploiemen­t devrait commencer dès aujourd’hui.

Des enquêteurs russes, qui vont faire partie de l’équipe internatio­nale sous l’égide des Pays-Bas, sont, eux, arrivés à Kiev avant de tenter de se rendre sur le site pour examiner les débris de l’avion. Aucun enquêteur chargé d’établir les causes de la catastroph­e ne s’y est rendu en raison des problèmes de sécurité.

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