De Santis ne regrette pas
relevé de ses fonctions mardi, il a rencontré la presse montréalaise hier
nick De santis affirme qu’il n’a aucun regret après avoir été relevé de ses fonctions de directeur sportif de l’impact, mardi.
«D’abord et avant tout, je veux dire que je n’ai pas de regrets. Dans la direction où l’on comptait aller, je voulais pouvoir regarder en arrière et dire que je n’ai pas de regrets.
«Si je dois connaître un échec, je veux le faire à ma manière», a-t-il insisté.
De Santis a dit à plusieurs reprises qu’il endossait ses responsabilités dans le fiasco qu’est devenu cette saison 2014.
«Je suis prêt à assumer ces responsabilités parce que je sais qu’il y a du monde qui continue de travailler pour aider l’équipe.»
unE ÉViDEnCE
De Santis n’a pas été surpris quand Joey Saputo lui a annoncé sa décision.
« Je savais que ça s’en venait et j’étais dans une position où j’étais prêt à encaisser le coup.
«J’ai parlé avec Joey et je lui ai dit soit tu me dégages, et je suis prêt à prendre cette responsabilité, et c’est ce qu’on a fait.»
De Santis pense déjà à ses nouvelles fonctions avec le club, qui n’ont pas encore été clairement précisées. Mais il a trouvé le moyen de blaguer.
«Ma question à Joey, c’est soit je suis président ou je suis réceptionniste», a-t-il lancé en riant.
pAs unE DÉmission
De Santis a voulu être très clair, il n’était pas question qu’il quitte la barque en démissionnant.
«Je n’ai jamais considéré la possibilité de remettre ma démission. Je l’ai fait une fois quand j’étais entraîneur et je pense que j’ai appris de mes erreurs.
«Je n’abandonnerai jamais l’équipe au milieu de la saison. Je ne suis pas un type qui va se défiler dans les moments difficiles.»
Il a toutefois reconnu que la lenteur à déterminer l’avenir de Marco Schällibaum, l’automne dernier, avait nui au travail dans la saison morte.
«Nous avons mis deux mois pour décider du sort de Marco Schällibaum. Attendre pour embaucher un nouvel entraîneur nous a mis dans une position où on n’avançait pas.»
Ne Pas Bouger
De Santis a tout de même reconnu qu’il avait hésité à apporter des changements à l’équipe, qui avait connu une bonne saison l’année dernière.
«On avait une équipe qui avait été en tête pendant 27 semaines. Alors quand on a plongé, on s’est demandé si c’était l’entraîneur ou différents éléments.
« J’avais confiance en cette équipe et je pensais que des changements pourraient nous nuire.»