De Santis, une cible évidente
Nick De Santis savait qu’il se promenait avec une cible dans le dos depuis un moment.
« Si je suis directeur sportif, c’est sûr que je suis impliqué dans toutes les décisions techniques.
« Je suis dans une situation où il faut pointer le doigt. L’équipe qu’on avait en place n’a pas de résultats.»
Il entend prendre du recul pour digérer les événements.
«Ça fait quelques jours que je veux que ça se tranquillise, pour tout analyser. J’ai hâte à mon rôle, qui n’est pas clairement défini, mais j’ai des idées pour faire grandir le club.
« J’ai des sentiments partagés parce que je suis à la fois déçu, soulagé et content que les autres personnes restent en place.»
DÉPART DOULOUREUX
De Santis a avoué que comme l’équipe, il a durement encaissé le départ de Hernan Bernardello.
«Voir partir Bernardello a été difficile pour moi. On était en négociations et il m’a personnellement dit qu’il voulait rester ici.
«Mais quand il a eu l’offre du Mexique, il m’a dit qu’il ne pouvait pas la refuser et on n’a pas été capable de rivaliser.»
Il assure que son départ a fait mal à l’équipe.
«On dit qu’il manque de milieux de terrain et aujourd’hui on est en train de subir le départ de Bernardello.»
DOSSIER OCCÉAN
De Santis est aussi revenu sur le dossier Olivier Occéan. Les partisans ont été échaudés par la décision du club de cesser de négocier avec l’attaquant de Brossard.
«Chaque fois qu’on se fait parler d’Olivier Occéan, c’est sûr qu’on va dire qu’on est intéressés, c’est un joueur d’ici.
«Avec Marco Di Vaio et Jack McInerney, et avec l’arrivée de (Ignacio) Piatti qui va peut-être faire en sorte qu’on va jouer à un attaquant, on ne mettait pas Olivier dans les meilleures conditions.»