Federer couronné à Dubaï
Cette fois, le Suisse a raison du n o 1 mondial Novak Djokovic 6-3 et 7-5
DUBAÏ | (AFP) Roger Federer, vainqueur du tournoi ATP de Dubaï pour la 7 e fois en battant le n o 1 mondial Novak Djokovic 6-3, 7-5 hier, a aussi réalisé une autre grosse performance: être le 4 e joueur de l’histoire à servir plus de 9000 as.
«Ce match s’est avéré très particulier, car nous nous sommes affrontés à maintes reprises et ce septième titre a beaucoup de significations pour moi. Je reviendrai ici tous les ans», a commenté Federer après avoir égalé ses records de victoires dans deux autres tournois, à Halle et Wimbledon, sur gazon.
Revenant sur la rencontre, au cours de laquelle il a réussi un bris dans chaque manche, il a estimé avoir «indéniablement gagné les points importants». «J’en suis donc très heureux, autrement, je ne serai pas ici pour vous donner l’entrevue», a ajouté le champion suisse avec humour.
Federer et Djokovic sont les maîtres incontestés de Dubaï avec onze titres à eux deux sur les douze derniers décernés aux Émirats.
L’édition 2015, comme la précédente, a tourné en faveur du n o 2 mondial qui s’adjuge, à 33 ans, le 84 e titre de sa carrière, son deuxième de l’année après celui de Brisbane.
«J’entends souvent les gens dire que je suis vieux, mais qui sait vraiment combien d’années il me reste [à jouer], car je peux toujours rivaliser avec les meilleurs», a-t-il dit.
CLUB DES 9000
Très en jambe, Federer a pu aussi s’appuyer sur un service solide, notamment dans la première manche où il a véritablement dominé «Djoko». Grâce à 12 nouveaux as, il est entré dans le club très fermé des joueurs à plus de 9000 as (9007), en compagnie d’Ivanisevic (10183), Roddick (9074) et le Croate Ivo Karlovic (9375), le seul encore en activité.
«Je pense que ça s’est passé à la seconde manche parce que je faisais un petit décompte. C’est sympa d’avoir dépassé ce seuil. Cela me permettra de ne plus y penser pour les prochains 9000 as à venir», a commenté Federer, tout plein d’humour.
Le Suisse, plus agressif et adroit, a fait le bris au meilleur moment pour mener 5-3 et l’emporter sur sa deuxième balle de manche sur une énième faute du n o 1 mondial. En deuxième manche, Djokovic n’a jamais réussi à concrétiser ses sept balles de bris.
«Nous arrivons toujours à nous faire bien jouer et à donner le meilleur de nousmêmes, ce qui exige le maximum de concentration et d’engagement. Cela fait augmenter la qualité du match et c’est la raison pour laquelle il est le champion qu’on connaît», a analysé Djokovic.