La contribution appréciée du quatrième trio
Même si le Canadien a réussi à se forger une avance de deux buts, Michel Therrien n’était pas entièrement satisfait de la tenue des siens au premier engagement. Ni même au deuxième.
«Notre jeu de transition a été meilleur en troisième période, a reconnu l’entraîneur en chef du Canadien. On a été pris fréquemment à jouer sur les talons, mais heureusement, tout s’est replacé par la suite.»
Therrien, par ailleurs, a profité de son point de presse d’après-match pour louanger le travail de son quatrième trio.
«Cette ligne d’attaque a démontré beaucoup d’énergie pendant toute la rencontre, a-t-il relaté. Ils étaient sur la patinoire pour deux des quatre buts de l’équipe. Ils [Manny Malhotra, Dale Weise et Michaël Bournival] ont fait ce qu’on attend d’eux.»
ÉLOGES POUR DE LA ROSE
Un quatrième trio qui a inscrit le premier but de l’équipe en début de rencontre, gracieuseté de Malhotra. Enfin!
«On a vu la réaction de tous ses coéquipiers, a expliqué Therrien. Ils étaient tous fiers et contents pour lui. Soulagés aussi. Malhotra ne marque pas souvent, mais celui-là s’est avéré le but gagnant.»
Therrien a tenu aussi à faire l’éloge de la recrue Jacob De La Rose, qui disputait hier son 13 e match seulement dans la LNH.
«Il est très brillant, a dit le coach . Il n’est jamais du mauvais côté de la rondelle. C’est un naturel pour lui. On n’hésite jamais à lui confier des responsabilités.»
BERNIER FURIEUX
Du côté des perdants, l’ambiance était évidemment morose dans le vestiaire.
Jonathan Bernier a quitté le Centre Bell en subissant une deuxième défaite en deux semaines face au Canadien.
Si le gardien des Maple Leafs a indiqué que son équipe avait suffisamment bien joué pour gagner, il en voulait surtout à l’arbitre d’avoir permis le troisième but du Canadien.
«C’est un des pires buts que j’ai vus dans ma carrière, a indiqué Bernier. Il n’aurait jamais dû être accordé. Brendan Gallagher m’a poussé. Quand j’ai demandé des explications, l’arbitre m’a dit que tant que le gardien n’avait pas le contrôle de la rondelle, l’adversaire pouvait me pousser. Je n’y comprends rien...
«C’est dommage, car on était encore dans la rencontre et on avait le temps de combler l’écart.»