7 choses à savoir
Demain soir, aux alentours de 23h30, Jean Pascal (29-2-1 17 K.-O.) et Sergey Kovalev (26-0-1, 23 K.-O) croiseront le fer au Centre Bell dans ce qui devrait être l’un des plus grands combats dans l’histoire de la boxe au Québec. À l’enjeu? Les titres de ch
1 Avantage Kovalev
Selon les preneurs aux livres à Las Vegas, le pugiliste russe est favori à 4 contre 1 pour l’emporter. Le boxeur québécois devra trimer dur pour faire mentir les pronostiques.
2 La foule sera-t-elle un facteur ?
À quand remonte la dernière fois où Kovalev s’est battu dans sa Russie natale? En 2011. Depuis, il a disputé tous ses combats (9) en Amérique du Nord. Bien que la foule puisse représenter un avantage pour un athlète, Kovalev ne semble pas s’en faire outre mesure. Selon le président d’InterBox, Jean Bédard, 12 000 à 15 000 spectateurs sont attendus demain.
3 Un rival, deux histoires
Si Pascal a dû s’avouer vaincu lors de son deuxième combat face à Bernard Hopkins, l’histoire est tout autre pour Kovalev. Le 8 novembre dernier, le Russe n’a fait qu’une bouchée de «B-Hop», l’emportant facilement par décision unanime des juges. L’Américain avait d’ailleurs visité le tapis lors du 1 er round.
4 Si Pascal devait l’emporter
Advenant une victoire de Pascal face au pugiliste russe, un «super combat» pourrait avoir lieu entre les Québécois Jean Pascal et Adonis Stevenson pour unifier les quatre ceintures mondiales des poids milourds.Toutefois, avant que ce rêve ne se matérialise, une défense obligatoire de l’IBF attend Stevenson contre le Français Nadjib Mohammedi.
5 En terrain connu
Demain soir, Kovalev se battra en sol québécois pour la deuxième fois de sa carrière. Le 30 novembre 2013, le Russe avait affronté – en sous carte du combat Stevenson-Bellew l’Ukrainien Ismail Sillakh au Colisée de Québec.
6 Le vécu de Pascal
Même si la majorité des experts estiment que c’est Kovalev qui l’emportera, le facteur expérience joue toutefois en faveur du Québécois. Si le Russe compte 84 rounds à son actif, Pascal peut se targuer d’avoir disputé près de trois fois plus de rounds que son adversaire avec 235.
7 Deux boxeurs, deux styles
D’un côté, vous avez Sergey Kovalev qui représente une véritable arme à destruction massive avec ses 23 K.-O. en 27 combats. De l’autre, vous avez Jean Pascal, qui n’est jamais allé au tapis en 32 combats. La beauté de ce sport? Tout peut arriver.