Le Journal de Montreal

« Un match, ça dure 60 minutes, pas 20 »

– P.K. SUBBAN

- JONATHAN BERNIER Les Sénateurs ont eu le numéro du Canadien cette saison. Ils ont remporté trois des quatre matchs entre les deux formations.

Sans doute peu fiers de la façon dont ils ont perdu la rencontre d’hier, peu de joueurs du Canadien sont demeurés dans le vestiaire pour affronter les médias une fois leur équipement retiré.

En une seule phrase, P.K. Subban a résumé à la perfection ce qui a fait défaut chez le Canadien au cours de cette rencontre.

«Un match, ça dure 60 minutes, pas 20. On a levé le pied sans pouvoir profiter des avantages numériques alors que les Sénateurs, eux, en ont profité, a indiqué le défenseur vedette. Ce genre de relâchemen­t n’est pas permis dans la LNH, les équipes sont trop bonnes. C’est un circuit compétitif. Aucun match n’est facile.»

«Les Sénateurs ont eu des bonds capricieux qui ont tourné à leur avantage, mais c’est en travaillan­t fort que vous créez votre chance. Les Sénateurs se battent pour leur survie et ont démontré une volonté de gagner. Pas nous», a martelé Subban.

SONNER LE RÉVEIL

Au cours de ses six dernières rencontres, le Canadien n’est parvenu qu’à vaincre les pauvres Coyotes de Phoenix. Et encore là, ça n’a pas été le gain le plus convaincan­t.

«Les équipes que nous affrontons présenteme­nt sont plus affamées que nous», a reconnu Brandon Prust.

«On a dérapé de notre plan de match en deuxième période, puis en troisième, et on en a payé le prix. D’ici à la fin du calendrier, on va se mesurer à des équipes désespérée­s et déterminée­s à améliorer leur sort et à faire les séries. Nous aussi, on a beaucoup à accomplir, rien n’est acquis. Ce match doit sonner le réveil», a-t-il poursuivi.

PARENTEAU DE RETOUR

Pierre-Alexandre Parenteau était de retour dans la formation après avoir été laissé de côté lors des quatre matchs précédents. Utilisé pendant un peu plus de 16 minutes et demie, l’attaquant de 30 ans a assuré s’être bien senti malgré ces nombreux jours sur la touche.

Malgré ses récents antécédent­s en matière de commotion cérébrale, Parenteau a assuré ne pas avoir eu la frousse lorsque le double-échec de Matt Puempel l’a atteint en plein visage en troisième période.

«Je n’ai pas pensé à ça un seul instant, c’est donc bon signe. Je suis remis à 100%. D’ailleurs, j’ai eu amplement le temps de m’en remettre», a lancé Parenteau, sourire en coin.

«Je ne m’y attendais pas. Je ne crois pas que c’était volontaire. Je crois qu’il a voulu me frapper à la poitrine, mais qu’il a raté son coup», a-t-il ajouté à propos du coup de Puempel.

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 ??  ?? Mark Borowiecki s’est occupé de Brandan Gallagher, qui, fidèle à son habitude, a tenté de nuire au travail du gardien Andrew Hammond, au troisième vingt.
Mark Borowiecki s’est occupé de Brandan Gallagher, qui, fidèle à son habitude, a tenté de nuire au travail du gardien Andrew Hammond, au troisième vingt.

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