CE QUE JACQUES DELISLE A DIT

Jacques Delisle s’est confié en exclusivité, et à deux reprises, en 2012 et 2014, à notre journaliste Kathryne Lamontagne.

«Je regrette de ne pas avoir témoigné. J’aurais dit ce qui s’est passé. Je suis le seul à savoir ce qui s’est passé ce matin-là.» «C’est sûr que, d’après moi, maintenant que le processus est enclenché, je vais avoir à dire ce qui s’est passé. C’est évident, et je tiens à le faire.» «C’est la déchéance totale, vous êtes accusé de meurtre, vous êtes en prison, vous êtes menotté. Et

il faut composer avec ça.» «Je suis très amer envers tous ceux qui ont travaillé dans mon dossier depuis le début, de l’autre côté [les policiers et les procureurs de la Couronne, notamment]. C’est évident.» «Je suis sûr, devant juge seul, peu importe qu’on présente une défense ou pas, je suis sûr que le juge se serait arrêté beaucoup plus sur l’aspect technique du dossier.»