Des postes difficiles à combler selon la Fondation
La Fondation du CHUM soutient que sa directrice générale, Jo-Anne Hudon Duchesne, n’a pas enfreint le code d’éthique en embauchant plusieurs de ses proches. Elle l’aurait fait pour pourvoir des postes temporaires difficiles à combler.
L’organisation est sortie de son mutisme, lundi soir, après une semaine de questions de notre Bureau d’enquête.
Selon la Fondation, les embauches de son fils, sa fille, sa belle-fille et sa belle-soeur ont toutes été validées par la direction générale.
Il s’agissait de mandats variables afin de pourvoir des postes temporaires, ponctuels et difficiles à combler par le biais d’un affichage de poste d’après la fondation.
«Toutes les embauches ont été faites dans les règles et impliquent la validation de la direction générale et l’intervention du département de comptabilité», a écrit la directrice des communications, Élodie Grange, dans une déclaration écrite.
Pourtant, certaines embauches ont été faites sans entrevue ou affichage.
L’ancien dG Pas informé
L’ancien d.-g. n’était toutefois pas toujours informé.
Lorsque nous lui avons parlé la semaine dernière, il a indiqué que ce genre d’embauche ne se rendait pas nécessairement à son niveau. Il indique que le directeur des opérations pouvait aussi être informé.
Ce qui est clair, c’est que le président du conseil d’administration de 2008 à 2014, Gilles Dulude, n’a jamais rien su.
La Fondation soutient que les mandats confiés à ses proches ont rapporté à ces derniers des montants annuels moyens variant entre 2096 $ et 3992 $ bruts, sans préciser les montants totaux.
Finalement, la Fondation a précisé que la fille de M Hudon Duchesne avait effectué du porte-à-porte, de la distribution de pamphlets, de la sollicitation téléphonique et du support pour des colloques. Elle a été embauchée entre 2012 et 2014.