Le Journal de Montreal

Sa femme se range dans son coin et témoigne pour lui

L’entraîneur de ski accusé d’agression sexuelle veut être libéré

- dominique scali Le juge rendra sa décision vendredi prochain, à savoir si Bertrand Charest peut demeurer en liberté en attendant son procès.

La femme de l’entraîneur de ski accusé d’agression sexuelle sur des athlètes mineures a témoigné en faveur de son conjoint en cour hier. Ce dernier a d’ailleurs versé une larme lorsque sa famille a été évoquée.

L’enquête sur remise en liberté de Bertrand Charest s’est poursuivie pour une deuxième journée au palais de justice de Saint-Jérôme.

Un enquêteur invité par la Couronne a continué son témoignage.

LARMES

Menottes aux pieds et aux poings, Charest suivait avec grande attention ce qui se disait dans la salle d’audience. Il affichait parfois une certaine incompréhe­nsion. Il faisait non de la tête ou semblait surpris des dires de l’enquêteur.

Quand l'avocat de M. Charest a évoqué sa famille, ce dernier a semblé verser des larmes.

À la demande de la défense, la conjointe de l’accusé s'est présentée à la barre des témoins.

Une ordonnance de non-publicatio­n nous empêche toutefois de rapporter les propos tenus pendant l’audience.

Charest fait face à 56 chefs d’accusation d’agression sexuelle et d’incitation à des contacts sexuels sur 11 athlètes mineures. Les faits se seraient déroulés entre 1990 et 1998. Charest a notamment été entraîneur de l’équipe canadienne féminine junior de ski alpin et de l’équipe laurentien­ne.

– Avec la collaborat­ion de l’Agence QMI et de Christian Plouffe

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Bertrand Charest a fondé l’entreprise ThinkGlass avec un artiste verrier, en 1999.

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