« Je ne me ferais pas hara-kiri pour deux bouteilles de vin
Claude Dubois a choisi, depuis son arrestation pour conduite avec les facultés affaiblies, de garder le silence. Il a accepté, hier, avec réticence de revenir sur cet incident qu’il a qualifié de banal. «C’est de la pacotille», a-t-il lancé, lors d’un ent
Claude Dubois a propos de son arrestation: <Calmons-nous>
Interrogé en prévision d’une série de spectacles qu’il présentera à Beloeil, Québec et Sherbrooke en avril, le chanteur s’est animé, lorsqu’on lui a demandé de revenir, avec quelques mois de recul, sur ces événements.
«Je ne me ferais pas hara-kiri parce que j’ai bu deux bouteilles de vin. Je suis persuadé que c’est quelque chose qui arrive un paquet de fois par jour. Calmons-nous. Je regarde autour de moi et il y a des gens qui assassinent leurs enfants et qui, ensuite, sortent de prison. Je vois des choses épouvantables et bien pire que ça», a-t-il laissé tomber.
Claude Dubois a été arrêté en état d’ébriété le 19 juillet. Il avait des taux d’alcoolémie de 154 mg dans le sang pour le premier test et 136 mg pour le deuxième, et il était en compagnie de ses deux enfants.
Il précise que son opinion n’est pas un incitatif au droit de conduire en état d’ébriété. «Je dis aux gens de faire attention. Je ne leur dis pas bourrezvous la gueule et conduisez votre voiture», a-t-il dit.
tourner la page
Le chanteur croit que cette histoire n’aurait jamais fait les manchettes s’il s’était appelé Gérard Tremblay.
Un peu plus tard après l’entretien, Claude Dubois a rappelé Le
Journal pour dire qu’il n’avait pas très envie de se retrouver à nouveau dans la tourmente.
«Je n’ai plus envie de parler de ça. Je ne l’ai pas fait à qui que ce soit, avant, parce que ça ne m’intéressait pas. Il y a des journalistes qui sont venus se stationner dans ma cour, en pleine forêt, et qui attendaient que j’arrive. Ça va loin», a-t-il dit.
Le chanteur, qui a écopé d’une suspension de permis de conduire pour un an et d’une amende de 3000$, avoue ne pas avoir trouvé cette période difficile.
«C’est juste une période qui fait vendre beaucoup de papier à beaucoup de journaux et qui permet à des stations de radio et des journaux télévisés de faire des cotes d’écoute», a-t-il expliqué.
un message
Concernant une peine que plusieurs ont jugé un peu trop clémente, Claude Dubois a un message à leur endroit.
«J’aimerais que ces gens signent un papier indiquant que si jamais, un jour, ils se font arrêter pour conduite en état d’ébriété, qu’ils accepteront de recevoir la peine maximale, sans tenir compte de la jurisprudence qui existe. S’ils signent ça, je vais être d’accord avec ce qu’ils disent. Sinon, je vais dire que ce sont des grandes gueules et des chieux», a-t-il ajouté.
Avec la cause qui a été portée en appel, Claude Dubois reste zen face à la suite des choses. «Si on décide de me donner le maximum, je vais le faire. J’ai déjà fait plus que ça et je le ferais. Je suis capable de faire mon temps», a-t-il fait savoir.