Piatti électrisant
L’Impact comble 33 000 fans réunis au Stade
La victoire de 2 à 0 de l’Impact est de nature à donner confiance à une équipe qui réalise ce qui est à sa portée.
«L’équipe a joué avec confiance et on est allé vers l’avant en jouant avec audace», a indiqué Patrice Bernier qui a obtenu ses premières minutes cette saison en remplaçant Ignacio Piatti, en deuxième demie.
«Le scepticisme que les gens avaient envers l’équipe commence à diminuer», a-t-il ajouté.
Bernier croit que c’est le genre de match qui peut donner des ailes à l’équipe.
«C’est une bonne performance qui peut être une bonne marque pour le reste de la saison.»
PLUS DE BUTS
«On est contents collectivement du match qu’on a joué, a mentionné Tissot. Les deux buts tôt nous ont bien aidés, mais on aurait pu en mettre un en deuxième demie.»
Bernier est d’avis que l’équipe aurait pu profiter un peu plus du fait qu’Alajuelense était ébranlé après avoir encaissé deux buts rapides.
«J’aurais aimé qu’on marque trois ou quatre buts en première demie alors qu’on les avait dos au mur, on aurait un meilleur résultat pour aller là-bas.»
Selon Cameron Porter, qui a obtenu un départ surprise à la place de Jack McInerney, la mission a été accomplie.
«Nous voulions frapper tôt et c’est ce que nous avons fait. En deuxième demie, notre objectif était de ne pas leur accorder de but.»
LE GÉNIE DE nacho
Ignacio Piatti a disputé un très bon match, marquant le premier but des siens sur un jeu truqué de Porter, qui lui a refilé le ballon du talon.
«C’est un jeu que nous avons pratiqué à l’entraînement, je pense que c’était une bonne idée de lui laisser le ballon», a expliqué le jeune attaquant.
Bernier a vanté les qualités de l’Argentin, qui est un aimant pour les joueurs adverses.
«Nacho c’est un joueur spécial, a dit le capitaine. Quand il est au top de sa forme, il peut éliminer deux ou trois joueurs facilement et créer des brèches.»
PLUS DE COFFRE
Par ailleurs, l’Impact a marqué un premier but sur phase arrêtée en plus d’un an.
«On a beaucoup de gars déterminés comme Laurent et Baky, qui ont une présence physique qui manquait peut-être dans le passé», a analysé Bernier.
«Avant on avait des plus petits joueurs techniques, peut-être qu’on risque d’être plus dangereux sur les phases arrêtées, c’est au moins une dizaine de buts qui peuvent faire la différence dans une saison.»
PORTER À L’AISE
Pour en revenir à Cameron Porter, il a obtenu un premier départ en carrière dans un match drôlement important.
Pourtant, il a avoué qu’il n’était pas particulièrement nerveux, lui qui s’est très bien tiré d’affaire.
«Je pense que j’étais beaucoup plus nerveux quand je suis entré dans le match contre Pachuca.
«Cette fois-ci, c’était plus de la fébrilité que de la nervosité.»
ENVIRONNEMENT HOSTILE
La série se transportera maintenant au Costa Rica, dans trois semaines, où l’environnement risque d’être hostile, ce qui ne démonte pas Maxim Tissot.
«On l’a fait au Mexique et on peut le faire au Costa Rica. Ça va être un défi semblable alors on est prêts.»
La clé est probablement de ne pas trop changer le plan de match lors du déplacement en Amérique centrale.
«Ça va être un très gros défi, mais si nous jouons comme ce soir, nous ne devrions pas avoir de problème», a ajouté Nigel Reo-Coker.
BERNIER FLATTÉ
Du côté de Patrice Bernier, il a été autant applaudi qu’Ignacio Piatti, qui il a pris sa relève, à la 76e minute.
Le Brossardois n’a pas caché que l’accueil des partisans lui avait fait chaud au coeur. Il attendait patiemment ce moment depuis le début de la saison.
«C’est toujours spécial de se faire acclamer par les gens de chez soi. Je suis content d’avoir eu mes premières minutes.»