FAITS TROUBLANTS RÉVÉLÉS PAR L’ENQUÊTE

Michel Thibault, délateur dans le cadre de l’enquête menée par la Sûreté du Québec portant le nom de code «Écrevisse», a affirmé sous serment le 18 mai 2012 avoir fait dans son bureau, à quelques reprises, des lignes de cocaïne avec l’avocat Michel Girouard. Le ou vers le 11 janvier 2013 et le ou vers le 14 août 2013, le juge Girouard a tenu des propos indignes en jetant le discrédit sur certains officiers de justice (agents de la Couronne, avocats et policiers) pour insinuer que ces derniers se seraient concertés pour inciter de fausses déclarations à son encontre, en guise de représailles contre lui. Pendant l’enquête de l’Opération Écrevisse, Me Michel Girouard a appelé à cinq reprises un des évadés d’Orsainville, Denis Lefebvre, alors que ce dernier n’était pas son client. Ces échanges et appels tendent à démontrer des liens assez proches entre Me Girouard et des acteurs-clés reconnus pour faire partie d’un clan criminalisé, en sus de toute relation client, surtout si des transactions d'achats de stupéfiants s'ajoutent à ceux-ci.