Se débrouiller sans cadet

J’ai pris la décision de ne pas employer de cadet cette année. C’est donc dire que je porterai moi-même mon sac dans les tournois.

Plus important encore, je devrai ainsi me fier à ma lecture du jeu, à mon instinct et à mon expérience avant d’effectuer mes coups.

Si j’ai pris cette décision, c’est également par souci d’économie d’argent.

Cependant, il se peut que je doive en engager un à l’occasion. Par exemple, s’il y a des jours de pluie ou que les conditions sont difficiles, je crois que l’utilisation d’un cadet peut devenir très avantageuse pour garder l’équipement le plus sec possible.

Avec un peu de recul, je crois que j’aurais dû employer un cadet lors de la ronde finale de mon dernier tournoi. J’aurais probablement sauvé quelques coups.

FORCER LA CONFIANCE

Par le passé, j’avais tendance à porter moins d’attention aux détails parce que je me fiais trop à mon cadet. Et c’était une erreur.

Maintenant que je suis seule, les décisions seront plus claires et, il faut le dire, il n’y aura plus d’argumentation.

Lors de mes rondes d’entraînement, le fait d’être seule me force à porter une grande attention aux détails d’un terrain puisqu’en situation de tournoi, je ne pourrai me fier qu’à moi et à mes notes.

ME CONNAÎTRE

Bien que le fait de ne pas avoir de cadet peut sembler être un désavantage, cela peut également avoir un effet positif sur moi. J’apprends davantage à me connaître et à trouver des moyens efficaces pour me détendre ou me distraire lorsque des pensées négatives envahissent mon esprit.

De plus, j’ai passé beaucoup de temps avec mon frère, mon meilleur ami, lors des derniers jours. Ça fait le plus grand bien de revoir ses proches et de savoir qu’ils seront toujours là, peu importe les difficultés.

Tout cela me rappelle qu’il y a des choses plus importantes que le golf dans la vie.

BIENTÔT EN TOURNOI

La prochaine compétition approche. Je passerai donc plus de temps à jouer sur le terrain et à mettre en pratique ce sur quoi je me suis concentrée au cours des dernières semaines.

J’ai hâte que les tournois recommencent. La dernière compétition à laquelle j’ai pris part, en Californie, s’est terminée il y a un peu plus de deux semaines, et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité.

Présentement, il y a beaucoup de vent en Floride et je pense que ce sera également le cas lors des trois prochaines épreuves, qui auront lieu ici. J’en profite donc pour améliorer mes coups bas et pour me sentir bien à l’aise dans ces conditions.

SPIETH IMPRESSIONNANT

Lors de la dernière fin de semaine sur le circuit de la PGA, c’est le jeune Jordan Spieth qui a remporté le Championnat Valspar, au troisième trou de prolongation.

Spieth n’est âgé que de 21 ans et il compte maintenant deux triomphes dans le circuit de la PGA. Voilà un autre joueur très impressionnant. Il sera très intéressant de suivre son cheminement.

Par le passé, j’avais tendance à porter moins d’attention aux détails parce que je me fiais trop à mon cadet. Et c’était une erreur.