À 90 MINUTES DE LA FINALE
L’Impact s’impose 2 à 0 en match aller contre Alajuelense
L’Impact a marqué deux buts en quatre minutes au cours du premier quart d’heure pour l’emporter 2 à 0 contre Alajuelense, lors du premier match demi-finale de la Ligue des champions de la CONCACAF, hier.
L’Impact est maintenant à 90 minutes d’une participation à la finale contre Herediano ou Club America.
Ignacio Piatti a ouvert la marque à la 10e minute et Victor Cabrera l’a imité quatre minutes plus tard pour soulever les 33 675 spectateurs réunis au Stade olympique.
«C’était le résultat qu’on cherchait, on n’a pas encaissé de but alors on est très contents», a indiqué Mauro Biello qui dirigeait l’équipe en raison de la suspension de Frank Klopas.
«Les joueurs ont bien suivi le plan de match, il y avait beaucoup de sécurité en défense et on n’a pas vraiment donné d’occasion claire.»
DÉPART CANON
Si on doutait de la capacité à marquer du onze montréalais, on a constaté qu’elle est là. Et surtout, Piatti est sorti de son cocon avec sa meilleure performance de la saison.
Les joueurs de l’Impact ont fait ce qu’ils avaient à faire en prenant une avance tout en n’accordant pas de but aux visiteurs. Ils auraient peut-être pu pousser un peu plus fort pour tenter d’augmenter leur avance.
Le bleu-blanc-noir se retrouve en bonne posture pour le match retour, qui aura lieu à Alajuela le 7 avril.
L’Impact avait annoncé vouloir être plus volontaire en attaque que contre Pachuca et c’est ce qui s’est produit très tôt dans le match.
Pour une équipe qui aime contrôler le ballon, Alajuelense a laissé beaucoup d’espace au bleu-blanc-noir.
Il n’a fallu que 10 minutes pour que le Stade olympique vibre une première fois quand, sur un centre bas de Dominic Oduro, Cameron Porter a refilé le ballon du talon à Ignacio Piatti.
L’Argentin a fait un crochet pour gagner de l’espace et décocher un boulet dans la lucarne.
PLUS D’UN AN
Signe que l’Impact était dans une bonne soirée, il ne lui a fallu que quatre minutes pour doubler son avance.
Le but a été marqué sur un jeu arrêté, une première en plus d’un an.
Marco Donadel a frappé un coup de pied de coin qui a été freiné par Bakary Soumare. Victor Cabrera a sauté sur le ballon pour inscrire son premier but dans le maillot de l’Impact.
S’il faut que le onze montréalais commence à bien faire les choses sur les ballons arrêtés, c’est bon signe.
Après ses deux buts rapides, l’Impact s’est replié en défensive plutôt que de garder le pied sur l’accélérateur.
Le bleu-blanc-noir a beau être plus solide défensivement, il s’est exposé à plusieurs reprises.
Les attaquants Jonathan McDonald et Johan Venegas ont trouvé plusieurs trous derrière la défense centrale, profitant de longs ballons pour se faufiler entre Bakary Soumare et Laurent Ciman.
Ça s’est un peu replacé en seconde demie, même si on a senti les locaux encore prudents dans leurs élans vers l’avant.
ATTENTION
Justement, parlant des attaquants d’Alajuelense, l’Impact devra s’en méfier lors du match retour.
McDonald et Venegas ont trouvé les espaces, mais ont soit manqué de finition, ou ont été contrés en défense.
Sur leur propre terrain, les choses pourraient être fort différentes.