DES RUMEURS NON FONDÉES SUR LE SOYA
Une étude interculturelle menée sous la direction de l’Union internationale des sciences de la nutrition (IUNS) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a montré que la consommation de légumineuses est le facteur protecteur le plus important pour la survie dans la planète et serait même associé à la longévité des Japonais. Selon une étude menée à l’Université de Loma Linda en 2010, manger du soya chaque jour sous forme d’edamame, de tempeh, de tofu, de miso ou de boisson de soya aurait des bénéfices sur la réduction des risques de maladies cardiaques, d’ostéoporose et même de certains cancers.
LE SOYA CONTRE
LE CANCER DU SEIN
Depuis quelques années, les preuves sont frappantes : le soya est bénéfique, et ce, même pour les femmes atteintes d’un cancer du sein. L’American Cancer Society a récemment affirmé que la consommation de produits de soya peut aider à réduire le risque de cancer du sein, de la prostate ainsi que d’autres cancers.
La raison est la suivante : le soya contient des phytoestrogènes qui font compétition aux oestrogènes endogènes (provenant des animaux), et il réduit ainsi nos risques de cancers hormonodépendants.
SOYA ET OGM
Quelque 95 % du soya produit sur la planète serait pour les animaux d’élevage destinés à la consommation. Ce soya est presque totalement un organisme génétiquement modifié (OGM).
Le soya OGM qu’on trouve dans le commerce se retrouve surtout dans les produits commerciaux transformés (biscuits, croustilles, etc.), puisque les multinationales utilisent l’huile, la lécithine ou la farine de soya modifiés génétiquement. Or, la plupart des produits végétariens à base de soya sont biologiques (sans OGM) ou certifiés sans OGM.