Le Journal de Montreal

Le rêve inachevé de Piatti

- Dave Lévesque

Ignacio Piatti ne s’est pas présenté à Montréal à contrecoeu­r, l’été dernier, mais il a laissé un rêve inachevé en Argentine.

Il a quitté sa patrie tout juste avant que son ancienne formation, San Lorenzo, remporte le match retour de la Copa Libertador­es, qui a propulsé l’équipe en Coupe du monde des clubs de la FIFA.

«Je n’ai pas eu la chance d’y aller avec San Lorenzo, ça serait une belle expérience de pouvoir m’y rendre avec l’Impact», a expliqué le milieu de terrain.

«Ça serait mon rêve, de mener l’Impact à cette Coupe du monde.»

TRÈS GROS

On ne réalise peut-être pas à quel point ce tournoi est prestigieu­x.

À titre d’exemple, San Lorenzo s’est incliné 2 à 0 en finale contre le Real Madrid, au Maroc en décembre dernier.

«C’est très important d’aller jouer contre des équipes comme le Real Madrid, ça représente beaucoup pour une équipe», a insisté Nacho .

Il a du même souffle admis que la compétitio­n était plus ardue en Amérique du Sud.

«C’est plus difficile en Argentine, parce qu’il y a plus d’équipes et que les groupes sont plus difficiles.»

PRUDENT

Tant Piatti que ses coéquipier­s demeurent prudents dans leur enthousias­me.

«Il faut aussi se concentrer sur la MLS, mais on met beaucoup d’accent sur la Ligue des champions», a mentionné Piatti.

L’idée de jouer contre des clubs européens prestigieu­x est néanmoins séduisante.

«On en parle, mais il ne faut pas trop y penser, on a le match retour qui va être difficile», a dit Maxim Tissot.

«Ça m’a traversé l’esprit, a ajouté Cameron Porter, mais j’essaie de me concentrer sur le moment présent.»

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