L’Impact... et autres sujets
Je n’ai pas pu regarder le match de l’Impact mercredi soir. J’étais à Québec pour une conférence. Mais en revenant à l’hôtel, le premier coup de téléphone que j’ai donné était pour connaître le résultat du match. 2 à 0, c’est parfait.
Ça veut dire que l’Impact, s’il marque un but au Costa Rica, obligera son adversaire à en scorer quatre pour égaler la marque. C’est toujours possible et c’est d’ailleurs déjà arrivé à l’Impact, mais au soccer, quatre buts, c’est des buts en ta…!
Dans quelques jours, il y aura 50 000 amateurs dans le grand stade pour les matchs des Blue Jays. Il y en a eu 71 000 pour les deux matchs de l’Impact. Ça prouve que le Stade olympique, quand il y a du monde et que le spectacle est bon, peut être un stade convenable. Y a-t-y quelqu’un qui s’est plaint du stade mercredi soir?
Par ailleurs, Joey Saputo devrait être rassuré. Il a brassé la cabane le mois dernier, mais la réaction des fans a été spectaculaire. Si l’Impact est une équipe raisonnablement excitante cette saison, les gens vont retourner au stade. Le soccer est un sport majeur au Québec.
LE CANADIEN ET LES STARS : BRAVO
C’est mon costaud collègue JeanCharles Lajoie qui a sorti l’histoire il y a déjà quelques jours à son émission à 91,9. Le Canadien a confirmé le scoop hier. On va offrir pour environ 450 000 $ de valeur marketing aux Stars. Ailleurs, dans la Ligue nationale, les Flames de Calgary, les Maple Leafs de Toronto et les Bruins de Boston vont imiter le Canadien en apportant une aide généreuse à l’équipe féminine professionnelle de la ville.
C’est une excellente initiative que celle d’aider à la progression du hockey féminin en Amérique. D’ailleurs, des gars comme P.K. Subban et Carey Price sont heureux que leur équipe participe à cet effort. Ils ont connu et côtoyé les filles de l’équipe canadienne aux Jeux de Sotchi et ont lié des amitiés. Max Pacioretty a fait de même avec les joueuses américaines.
Il ne faudrait pas oublier que le golf et le tennis féminin ont eu besoin de dizaines d’années pour atteindre un statut de sport majeur dans le monde. Les filles du hockey devront être patientes, mais ça avance.
MAX ET LE FRANÇAIS
Parlant de Max Pacioretty, le futur capitaine du Canadien va lancer ces jours-ci son hamburger, le Max 67 chez McDo. Paraît qu’il s’est impliqué dans la recette et le design de son burger. C’est déjà un hit et le lancement du Max 67 n’est pas encore officiel.
Pacioretty est occupé. En plus d’être un des leaders de l’équipe, il suit des cours de français avec une prof, au moins une fois par semaine.
Lui et Subban semblent avoir compris quelque chose que Saku Koivu n’a jamais réussi à saisir en plus de 12 ans à Montréal.
PATRICK LALIME : DU BON TRAVAIL
Au début de la saison, je trouvais que le français de Patrick Lalime était nettement déficient. La voix était bonne, mais le choix des mots et la construction des phrases laissaient à désirer. J’ai écouté attentivement Lalime au cours des derniers matchs du Canadien et il s’est grandement amélioré. En fait, il est devenu un bon analyste. Il suit bien le jeu, l’explique bien, remonte aux causes d’un but, d’un bon tir ou d’une situation pour tout expliquer. Il y a des gens à TVA Sports qui ont fait leur travail avec lui. En plus, il dégage une très belle image à l’écran.
Quant à Félix Séguin, il a bien dosé son enthousiasme débordant du début de la saison. C’est déjà un pro. Avec Pierre Houde et Marc Denis qui font du bon travail à RDS, les amateurs de hockey sont bien servis.
Mes deux coups de coeur de la saison chez les commentateurs aux différentes émissions comme Dave Morissette en direct ou l’Antichambre sont José Théodore et André Savard. Les amateurs peuvent enfin écouter Sam (le surnom de Savard) comme on en a eu la chance depuis 30 ans dans notre travail de journaliste. Quant à Théodore, il dit ce qu’il pense. C’est rare et ça n’a pas de prix.
AL HAYMON : LE TSAR ET SON EMPIRE
Le Bernie Ecclestone de la boxe vient de frapper encore. Il a signé une entente avec le réseau américain ABC et son cousin ESPN selon laquelle il va présenter une douzaine de soirées de boxe sur le grand réseau. Haymon a déjà signé pareilles ententes avec NBC, NBC Sports, CBS, CBS Sports, Showtime, Spyke TV et maintenant ABC.
Il achète du temps d’antenne, espère faire grimper la valeur des émissions en offrant de bons combats générant de bonnes cotes d’écoute pour pouvoir vendre la publicité à prix d’or.
Seul le réseau HBO qui vient de présenter le combat entre Sergey Kovalev et Jean Pascal résiste encore et n’est pas tombé dans la besace du tsar de la boxe.
À côté de Haymon, Don King était un valet prétentieux. Yvon Michel, un des quatre promoteurs dont les services ont été retenus par Al Haymon pour se partager l’Amérique du Nord, doit se demander s’il rêve éveillé…
En attendant, Michel était à Québec hier. Artur Beterbiev s’est entraîné en public. Ça veut dire que les choses vont bien entre lui et le promoteur.
DANS LE CALEPIN | Yvon Michel va se joindre à Marcel Aubut, Reynald Brière et deux ou trois autres comparses pour la Randonnée des pauvres, en août prochain. Destination le Wyoming, le Montana et le Dakota en moto. S’il y a une série d’articles dans
Le Journal , ça va s’appeler «Marcel chez les cowboys».
Après Tintin en Amérique…