Une contribution essentielle
Le printemps dernier, le Canadien a connu un long parcours en séries grâce à la diversité de son attaque.
Trop souvent laissés à eux-mêmes depuis le début de la saison, les gros canons de l’équipe peuvent enfin compter sur un coup de main des joueurs de soutien.
«Les saisons sont longues. La contribution de tout le monde est essentielle pour connaître du succès. Ce fut le cas ce soir (hier) et il faut que ça continue ainsi», a déclaré David Desharnais, auteur de son 12 but de la saison.
En terme de contribution, Brandon Prust se distingue depuis le début de la semaine. Au cours des deux derniers matchs, il a récolté trois points. Hier soir, il se trouvait sur la glace pour trois des quatre buts de son équipe.
«Notre trio travaille fort. Chaque membre de notre unité se nourrit de l’énergie et du travail des deux autres. On gagne des batailles le long des rampes, on gagne des courses pour l’obtention de la rondelle et on se parle constamment sur la glace. On a réellement développé une belle chimie», a énuméré l’homme fort du Canadien.
ARRÊT DU MENTON
D’ailleurs, il n’y a pas qu’en territoire offensif que Prust et ses compagnons ont fourni de gros efforts. Pour savourer son huitième jeu blanc, Carey Price a eu besoin de quelques arrêts de ses coéquipiers.
Parmi ceux-ci, Tom Gilbert qui, en fin de rencontre, a sacrifié son visage pour aider la cause de son gardien.
«C’était 4 à 0. Le match était pratiquement dans la poche. Malgré tout, les gars ont continué de se sacrifier. Brandon Prust et Tom Gilbert ont bloqué des tirs en fin de rencontre. Je sentais qu’ils voulaient que je préserve mon jeu blanc. Gilbert a même reçu une rondelle au visage. Soit qu’il ne voulait pas un moins à sa fiche, soit qu’il voulait que je lui paie une bière», a lancé Price, impressionné par ce coup de pouce.
FRUSTRANT POUR TOUT LE MONDE
Il va sans dire que ce sentiment est réciproque. D’un match à l’autre, les joueurs du Canadien sont impressionnés par les prouesses de leur gardien. Et que dire de leurs adversaires?
«Carey, c’est un mur. Les joueurs lancent à répétition, mais les tirs sont arrêtés, frappent les poteaux ou passent tout simplement à côté du but. C’est sûr que ça devient frustrant pour eux, a mentionné Desharnais. On les comprend. On lance sur lui tous les jours, donc on est à même de constater combien il est difficile à déjouer.»