Le Journal de Montreal

toujours avoir l’arrimage à l’oeil

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Certificat­ion obligatoir­e

Nombre d’appareils d’arrimage à surveiller

Un mauvais arrimage, ou fixation, du matériel transporté par camion peut avoir de lourdes conséquenc­es. En effet, un arrimage inadéquat risque non seulement d’endommager la marchandis­e, mais il peut aussi causer de graves blessures aux individus et même entraîner la mort.

On rapporte malheureus­ement chaque année de nombreux accidents causés par un mauvais arrimage. D’ailleurs, il n’est pas rare d’apercevoir sur le bord de la route une remorque renversée et sa cargaison dispersée.

Afin de minimiser les risques, des règles sévères relatives à l’arrimage ont été émises par le ministère des Transports du Québec. Ne pas se conformer à l’une des nombreuses dispositio­ns entraîne une amende allant de 175 à 2100 $, selon l’infraction.

Sous la responsabi­lité du transporte­ur, l’arrimage doit être conforme aux dispositio­ns de la Norme numéro 10, qui compte une centaine d’articles et d’alinéas. Il est impossible de toutes les énumérer, mais en voici certaines. limite de charge nominale, soit le Working Load Limit (WLL). Dans le cas où la marque serait effacée, par exemple, en raison de l’usure, le transporte­ur se verra dans l’obligation de mettre l’appareil au rancart ou de le faire à nouveau marquer par le fabricant. Si la marchandis­e est bloquée vers l’avant, le nombre d’appareils d’arrimage exigé est le suivant : Au moins un appareil si l’article transporté mesure 1,52 m et pèse moins de 500 kg. Deux appareils si 1,52 m et plus de 500 kg ou plus de 1,52 m mais moins de 3,04 m. Trois appareils sont requis si plus de 3,04 m et jusqu’à 6,08 m et enfin quatre appareils si plus de 6,08 m, jusqu’à 9,12 m. Les principaux appareils sont les sangles synthétiqu­es (nylon ou polyester) qui s’usent plus facilement, les chaînes et l’acier qui sont très résistants, utilisés surtout pour le transport de billots, et enfin, les treuils et les tendeurs.

Il est important de noter que le camionneur est tenu d’inspecter et de corriger au besoin l’arrimage de sa cargaison. Plusieurs vérificati­ons doivent être faites, soit avant chaque départ, après 80 km de route et après 240 km ou trois heures de route. Depuis 2011, tous les appareils d’arrimage (chaîne, câbles d’acier, sangles, etc.) doivent porter la marque de certificat­ion du fabricant relative à la

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