Le Journal de Montreal

Vérificati­on mécanique obligatoir­e s’y soustraire coûte cher!

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La vérificati­on mécanique périodique et obligatoir­e est une mesure des plus pertinente­s considéran­t que les défectuosi­tés mécaniques seraient en cause dans 13,2 % des accidents de véhicules lourds.

Il faut savoir qu’en règle générale le propriétai­re d’un véhicule lourd est tenu à deux types de vérificati­on. Tout d’abord, il doit mettre en place un système d’inspection­s mécaniques et voir à l’entretien de tous ses camions. Cet exercice doit être fait au moins tous les six mois.

En plus de l’entretien obligatoir­e, le propriétai­re doit soumettre son (ou ses) véhicule à une vérificati­on mécanique périodique.

Sauf pour quelques exceptions, les véhicules dont le PNVB (masse nette du véhicule + sa capacité de charge) est de 4500 kg ou plus doivent subir cette vérificati­on au moins une fois par année. Dans le cas d’un autobus, ce sera tous les six mois.

Cette vérificati­on doit être effectuée par un mécanicien qualifié et travaillan­t chez un mandataire reconnu par la SAAQ. Lorsque tout est en ordre, une vignette de conformité est apposée sur le véhicule. Selon certaines conditions, un propriétai­re pourrait procéder à cette vérificati­on dans ses installati­ons et par un de ses mécanicien­s.

La liste des différents éléments à vérifier est très détaillée. Il y a 143 points dans le cas d’un camion et 75 dans celui d’une remorque. On vérifie l’intérieur, autour et sous le véhicule, et sous le capot. Du pare-soleil jusqu’aux freins, rien n’est laissé de côté.

Si le véhicule n’a pas été soumis à la vérificati­on, la pénalité se situera entre 700 et 2 100 $. Si entre deux vérificati­ons le véhicule n’est pas en bon état et qu’il est utilisé, son propriétai­re recevra une amende dont le montant variera de 90 à 2 100 $, selon la gravité de l’état du véhicule.

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