Le Journal de Montreal

Le fabuleux parcours de Lewis Hamilton

Neuf victoires à ses 11 derniers départs

- LOUIS BUTCHER louis.butcher @quebecorme­dia.com

MONTMELO, Espagne | Si Nico Rosberg ne renverse pas la tendance, et il devra le faire rapidement, on se demande comment un troisième titre mondial pourrait échapper à son coéquipier Lewis Hamilton.

La maîtrise de sa monoplace, sa capacité à gérer ses pneus et son calme derrière le volant en font un être dans une classe à part cette année.

Somme toute, on a droit à un Lewis Hamilton au sommet de son art, un pilote qui vit sur une autre planète à l’image de Sebastian Vettel lors de la conquête de ses quatre championna­ts du monde consécutif­s.

Et les statistiqu­es ne font que démontrer sa domination.

Depuis le Grand Prix d’Italie, disputé le 7 septembre 2014, Hamilton compte 9 victoires à ses 11 derniers départs. Lors des deux autres occasions, il a accédé à la seconde marche du podium.

DUR POUR LES PNEUMATIQU­ES

Le circuit de Barcelone-Catalogne, au revêtement très abrasif, est connu comme un des pires pour les pneumatiqu­es. C’est pour cette raison que le fournisseu­r Pirelli a choisi de confier aux équipes ses gommes les moins tendres (médium et dures) pour le GP d’Espagne. Certaines écuries envisagent malgré tout une stratégie de trois arrêts au puits.

HUIT GAGNANTS DIFFÉRENTS

Le Grand Prix d’Espagne a couronné huit gagnants différents au cours des huit dernières années. Le dernier à l’avoir gagné deux fois de suite, c’est Michael Schumacher, qui, en fait, a triomphé sans riposte de 2001 à 2004. Deux pilotes encore actifs en F1 ont réussi un doublé à Barcelone, soit Fernando Alonso (2006 et 2013) et Kimi Raïkkönen (2005 et 2008).

PAUVRE MANOR

Les 25 monoplaces de la série GP2 ont toutes roulé plus rapidement vendredi que les deux voitures de l’écurie Manor engagées en F1. Cet argument vient donner raison à tous ceux qui prétendent que cette équipe de fond de grille n’a pas sa place dans la discipline­reine du sport automobile. Auteur de la pole position, le pilote belge Stoffel Vandoorne aurait d’ailleurs occupé le 15e rang après la journée de vendredi s’il avait été autorisé à se mêler au peloton des F1. Vraiment, ça ne fait pas sérieux.

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