Le Journal de Montreal

AUTRE DEMIMESURE

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L’Impact a connu une autre deuxième demie difficile et s’est avoué vaincu 2 à 1 face aux Timbers de Portland devant à peine 13 020 personnes, hier après-midi.

Le Bleu-blanc-noir nous a offert 45 autres minutes de flottement défensif et c’est tout ce dont les visiteurs ont eu besoin.

Frank Klopas était manifestem­ent irrité après la rencontre.

«Nous devons mieux jouer et l’intensité doit être plus élevée, a insisté l’entraîneur-chef. Les joueurs doivent être imputables et je veux en voir beaucoup plus de leur part.

«Nous avons joué contre une bonne équipe, mais d’aucune façon n’aurionsnou­s dû perdre ce match.»

L’Impact (0-3-2) n’a toujours pas gagné dans la MLS cette saison.

BUTS RAPIDES

Nat Borchers a ouvert la marque à la 64e minute après un très mauvais marquage dans la surface, deux joueurs des Timbers étant libres.

Diego Valeri a doublé l’avance des siens seulement six minutes plus tard avec une superbe courbe au poteau éloigné qui n’a donné aucune chance à Evan Bush.

Dominic Oduro a profité d’un ballon libre pour redonner espoir aux locaux seulement une minute plus tard, mais ça n’a pas suffi.

Jack McInerney croyait avoir créé l’égalité à la 78e à la suite d’un coup franc, mais l’officiel a déterminé que l’attaquant avait poussé un joueur adverse et a annulé le but.

DEMIE TERNE

La première demie n’a pas été du genre qui passera à l’histoire.

L’Impact a fait une bonne partie du jeu et a eu de bons moments en zone offensive, mais sans plus.

Marco Donadel, qui a connu un bon match, a obtenu la meilleure chance de marquer avec un coup franc que le gardien Adam Kwarasey a boxé en plongeant.

Sinon, on ne peut pas dire que le Bleublanc-noir ait été menaçant, malgré une présence soutenue en territoire ennemi.

LE MATCH DE CIMAN

Le match a permis de constater que Laurent Ciman est désormais l’âme de cette équipe.

Le Belge a été, et de loin, le meilleur joueur en bleu.

Ses nombreuses interventi­ons en défense ont été justes et parfaiteme­nt exécutées.

Il a de plus pris les choses en main quand on a senti qu’il trouvait que ses coéquipier­s manquaient de dynamisme.

OÙ SONT-ILS ?

La grande question soulevée par cette première rencontre de l’Impact dans la MLS en un mois est de savoir où étaient les partisans.

Par un superbe après-midi de mai qui avait l’air d’un samedi de canicule en juillet, il semblait y avoir moins de monde que mercredi soir pour la rencontre de Championna­t canadien contre Toronto.

C’est déconcerta­nt de constater qu’il ya à peine plus d’une semaine, il y avait audelà de 61 000 spectateur­s au Stade olympique pour un match événement et qu’on retombe à un peu plus de 10 000 spectateur­s.

Les optimistes diront que les partisans vont revenir avec les victoires, mais on ne peut s’empêcher de se demander si Joey Saputo avait raison, puisque le buzz est mort rapidement après la finale de la Ligue des champions.

« NOUS AVONS DES DÉFENSEURS EXPÉRIMENT­ÉS, MAIS IL MANQUE DES ÉLÉMENTS QUI POURRAIENT FAIRE LA DIFFÉRENCE. » – Frank klopas

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