Le Journal de Montreal

Être plus imputable

- DAVE LÉVESQUE

La bonne nouvelle, dans le camp de l’Impact, c’est que tout le monde était parfaiteme­nt conscient que l’effort n’a pas été suffisant dans la défaite.

«Je pense que si nous avions été plus agressifs en deuxième demie, nous aurions gagné. Ils ont mieux joué en équipe que nous», a conclu Nigel Reo-Coker.

Evan Bush n’a pas perdu de temps en réflexion quand on lui a demandé ce qu’il avait pensé de la seconde demie.

«À partir de la mi-temps, c’est pauvre et c’est inacceptab­le à domicile.»

IMPUTABILI­TÉ

Frank Klopas a parlé d’imputabili­té et il y a fort à parier qu’il en a été question dans le vestiaire après la rencontre puisque Reo-Coker a tenu le même discours.

«C’est une question de mentalité, on ne peut pas pointer quelqu’un du doigt, c’est une question d’imputabili­té et, en tant que profession­nels, nous sommes responsabl­es de nos performanc­es.»

L’Anglais est lui aussi agacé par les mauvaises prestation­s en deuxième demie.

«Nous n’avons pas eu beaucoup de bonnes deuxièmes demies et nous devons régler ça. Nous devons commencer à jouer plus en équipe.»

OPPORTUNIS­ME

Evan Bush a parlé de manque d’opportunis­me pour expliquer une partie des déboires de l’équipe hier.

«Quand on ne marque pas tôt dans le match ou si on ne profite pas de nos chances, ça nous met de la pression et ça met l’équipe en danger.

«Les statistiqu­es le disent, le premier but permet souvent de gagner le match, et nous avons été forcés de jouer du soccer de rattrapage.»

Par ailleurs, il a avoué ne pas avoir bien vu la séquence au cours de laquelle le deuxième but de l’équipe a été annulé, mais a refusé d’y voir une excuse.

«On ne peut pas mettre le blâme sur les officiels, que la décision soit bonne ou pas. On ne peut pas se fier sur les officiels pour nous sortir du pétrin.»

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