Une croyance élevée
À 3-0 pour le Lightning dans cette série, on prédisait la fin pour le Canadien. La remontée miracle paraissait impossible. Mais, il ne faut jamais faire l’erreur d’enterrer trop rapidement cette équipe.
À l’intérieur du vestiaire, le CH a toujours rappelé qu’il n’y avait rien d’impossible. Maintenant de retour à 3-2, le sentiment de réussite devient encore plus fort.
«Quand les joueurs y croient, on ne sait jamais ce qui peut arriver, a affirmé Michel Therrien en conférence de presse. J’espère qu’on reviendra ici pour un septième match.»
«C’est un groupe qui refuse de mourir, a poursuivi l’entraîneur en chef. Il n’y avait pas de panique quand le Lightning a marqué. Je dirais même que nous étions meilleurs.»
Entouré par une dizaine de journalistes, Pierre-Alexandre Parenteau a également noté le calme de son équipe après le but égalisateur de Steven Stamkos à mi-chemin en troisième période.
«On aurait pu se dégonfler après ce but, mais on ne s’est pas découragé. J’ai marqué le plus gros but de ma carrière quelques minutes plus tard. C’était tout un sentiment.
«Je ne pense pas qu’on méritait de se retrouver à 0-3 dans cette série et c’était l’opinion de tous les joueurs au sein de l’équipe, a-t-il enchaîné. On donne notre 100 % depuis le début de cette série et ça fonctionne maintenant.»
PRICE LE MENEUR
Si Parenteau a parlé pendant de longues minutes de son but vainqueur, son premier filet des séries, il a aussi redirigé les réflecteurs vers Carey Price. Le numéro 15 n’était pas surpris de voir Price réaliser un petit miracle contre Valtteri Filppula.
«Price a fait des arrêts semblables toute l’année, a-t-il expliqué. Ce n’est rien de nouveau. Il est notre meneur et notre meilleur joueur. Quand il sort de gros arrêts, il nous motive et nous voulons gagner pour lui.»
Dans un autre coin du vestiaire, P.K. Subban a aussi envoyé des fleurs à celui qui porte les grosses jambières.
«Ça ne me surprend pas, a-t-il souligné. Je ne cherche plus à analyser les arrêts spectaculaires de Carey. Il est le meilleur gardien du monde pour une raison.»
LES FAMEUX POTEAUX
Questionné à savoir s’il avait peur de revivre un scénario semblable à celui du troisième match à Tampa Bay avec les nombreux poteaux, Therrien a offert une réponse des plus spontanées.
«Je commence à être tanné d’entendre, ding, ding, ding. Notre avantage numérique a été très bon selon moi. On aurait pu marquer et leur faire mal. On doit continuer dans ce sens.»
Le CH a frappé trois fois le poteau, les trois fois en supériorité numérique.