« Je viens de subir un recul »
– BYRON ARCHAMBAULT
Byron Archambault et Danny Groulx n’ont pas été mis sous contrat par les Giants de New York au terme du mini camp des recrues qui a pris fin hier.
Invités tout comme 10 autres Canadiens à tenter leur chance, le secondeur des Carabins de l’Université de Montréal et le bloqueur du Rouge et Or de l’Université Laval ont appris la mauvaise nouvelle, samedi soir.
«Parmi les joueurs invités, ils n’ont signé personne, a mentionné Archambault. C’est décevant. Avaient-ils vraiment besoin de joueurs? Ils ont signé un secondeur deux jours avant que je reçoive mon invitation. Malgré tout, ce fut une expérience enrichissante et j’ai obtenu la confirmation que je suis prêt physiquement à jouer dans la NFL.»
«Je suis confiant que je vais obtenir une autre opportunité dans cette ligue, a poursuivi Archambault. Je vais finir où je dois finir. C’est un recul que je viens de subir, mais je vais me donner à 100 pour cent à l’équipe qui va me repêcher.»
EXPÉDITIF
Archambault aurait aimé avoir quelques jours de plus pour démontrer son savoir-faire.
«Les secondeurs qui sont dans l’entourage de l’équipe depuis un an ont mieux paru que moi lors de la première journée. J’ai été plus lent à gérer le système la première journée et je pense que leur idée était faite dès ce moment. Parce que je tentais de suivre, je n’étais pas aussi fluide. Je n’ai pas été en mesure de montrer toutes mes possibilités la première journée.»
«Samedi, il y a eu une grande amélioration, a ajouté Archambault. Je suis monté du groupe 3 au groupe 2. J’ai connu une bonne journée sans commettre d’erreur. Mon coach de position m’a donné des commentaires positifs. Nous avons été évalués sur nos connaissances du cahier de jeux et la période d’apprentissage a été très courte. Je pensais qu’on serait évalué davantage sur nos habiletés physiques.»
RIVALITÉ DISPARUE
Rouge et Or et Carabins ont uni leurs forces. «Rendu là, la rivalité n’existe plus, a résumé Archambault. En nous voyant, personne n’aurait pu dire que je jouais à Montréal et Danny à Laval. Je suis convaincu qu’il dirait la même chose. Même chose avec Ron Omara (natif de Gatineau). Parce que nous sommes les deux secondeurs les plus costauds, nous sommes en compétition depuis l’équipe canadienne.»