Le Journal de Montreal

« Rien à faire contre Mercedes »

– SEBASTIAN Vettel

- LOUIS BUTCHER

MONTMELO, Espagne | Résigné, comme la veille, Sebastian Vettel s’est dit néanmoins satisfait de sa troisième place à Barcelone, sachant qu’il n’avait pratiqueme­nt aucune chance de battre des Flèches d’Argent aussi fiables que performant­es.

S’il a profité de l’ouverture créée par Lewis Hamilton après le signal du départ, il était conscient que le Britanniqu­e n’allait pas rester derrière lui indéfinime­nt.

«Le début de la course s’est bien passé, a expliqué le pilote de la Scuderia. Lewis a eu des ennuis et je l’ai doublé. Mais je me doutais bien qu’il allait revenir sur moi, tôt au tard.

«C’est bien simple, il n’y a rien à faire contre les Mercedes, a-t-il reconnu. Elles sont trop rapides. On a été incapables de suivre leur rythme.»

Vettel s’est dit aussi gêné par la présence des retardatai­res, dont certains, prétend-il, n’ont pas respecté les drapeaux bleus pour laisser le passage.

Mais bon, ce n’est pas une excuse valable.

«Vous savez, a-t-il dit, quand on est Allemand, il faut se plaindre de quelque chose…»

hamilton le nonchalant

Malgré son 12e podium consécutif, Hamilton n’a pas été trop expressif. C’est plutôt avec nonchalanc­e qu’il a répondu aux questions en conférence de presse.

Des réponses sèches, sans explicatio­n. Il avait fait le même coup la veille.

«J’ai pris un mauvais départ, les roues ont patiné, a-t-il affirmé. Je pensais faire mieux en fin de semaine, mais je dois donner crédit à Nico, qui a fait une course superbe. Terminer deuxième, c’est bien pour l’équipe.»

Rosberg et Hamilton ont procuré un troisième doublé à l’écurie Mercedes en 2015.

pauvre alonso

Enfant chéri du public, qui l’a vu triompher à deux reprises sur ses terres, Fernando Alonso, grande déception, n’a pas été en mesure de faire oublier une mauvaise qualificat­ion, où il s’est contenté du 13e rang.

Après avoir gagné deux places dès le tour initial, il a été trahi, une fois de plus, par sa McLaren.

Il aura d’ailleurs été le premier pilote à être contraint à l’abandon à Barcelone.

Au 27e tour, confronté à des ennuis de freins arrière, il est légèrement sorti de la piste avant de prendre la sage décision de rentrer aux puits.

À son arrivée, il a été incapable d’immobilise­r sa monoplace à l’emplacemen­t qui lui était réservé.

«Mes freins ne répondaien­t plus quand je me suis engagé dans l’allée des puits, a-t-il relaté. C’était trop dangereux de continuer. Je peux vous dire que c’était très... flippant.»

Heureuseme­nt, ses mécanos qui se trouvaient à proximité ont pu l’éviter.

«J’aurais voulu terminer la course et saluer les spectateur­s, mais c’était impossible de poursuivre dans de telles conditions.

«Je suis convaincu que le problème sera réglé pour Monaco et que nous parviendro­ns à nous racheter.»

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