L’échangeur l’Acadie paralysé par des travaux cet été
Les AUTOMOBILISTES vivront l’enfer pendant trois mois cet été Autour DE l’échangeur l’acadie. LA Ville DE Montréal y Fera DEs travaux Majeurs Afin DE régler le problème récurrent d’inondations lors DE pluies abondantes.
Ce tronçon autoroutier, l’un des plus achalandés de Montréal, sera embourbé par la construction d’un bassin de rétention d’eau sous la voie de desserte sud de l’autoroute 40 et le boul. de l’Acadie, a appris Le Journal.
Pour ce faire, trois des quatre bretelles de l’échangeur l’Acadie seront fermées de façon permanente pour laisser place aux travaux, alors que d’autres tronçons seront fermés ou réduits à une voie de façon ponctuelle. Ce sont plus de 175 000 véhicules qui transitent dans le secteur quotidiennement.
«C’est sûr que la circulation sur l’autoroute 40 sera plus difficile, notamment durant l’heure de pointe», dit Frédérique Marie, chroniqueuse chez Radio circulation 730AM. Selon ses dires, les pires bouchons se verront durant les premières semaines du chantier.
INONDATIONS À RÉPÉTITION
Depuis le réaménagement de l’échangeur l’Acadie en 2004 – justement à cause de problèmes d’évacuation d’eau –, la structure a la fâcheuse tendance à se transformer en piscine lors de précipitations intenses.
Cela s’est produit à au moins cinq reprises entre 2005 et 2010, alors que l’eau a forcé la Ville à fermer toutes les voies de l’échangeur et bloquer la circulation.
Montréal a d’ailleurs déjà dépensé plus de 65 M$ depuis 2005 pour la construction d’autres bassins et canalisations pour mieux drainer l’eau dans le secteur.
REDIRIGER L’EAU
«La construction d’un bassin de rétention est un outil supplémentaire pour réduire davantage les risques d’inondation à cet endroit», a expliqué par courriel un porte-parole de la Ville, Philippe Sabourin, qui n’a pas pu dévoiler l’estimation des coûts du projet.
«En l’absence de bassins de rétention, le surplus d’eau associé à de très fortes pluies est dirigé dans l’eau en rive, la surface de la chaussée ou les résidences», a mentionné M. Sabourin.
Plutôt que de se diriger vers les aqueducs municipaux, les précipitations sur la voie de desserte et les rues environnantes s’accumuleront dans le nouveau bassin de 460 mètres cubes.
Celui-ci videra ensuite son contenu dans les égouts lorsqu’ils seront désengorgés.