Pour lutter contre l’homophobie
Deux expositions mettent en scène des personnalités partageant un moment d’intimité
À l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie le 17 mai, le projet
Les alliés s’exposent propose deux expositions très différentes, mais partageant un but commun: lutter contre l’homophobie.
D’un côté, Les couples imaginaires rassemblent des clichés de personnalités publiques partageant un moment d’intimité le temps d’une photo. De l’autre, Tomber dans l’oeil propose plusieurs scénarios imaginés par l’auteur Sébastien Harrison à partir de portraits de la collection d’art québécois et canadien du Musée des beaux-arts du Canada.
LES COUPLES IMAGINAIRES
Jusqu’au 7 juin, des photos montrant Patrick Lagacé, Claude Legault, Mitsou, Sophie Lorain, Guy A. Lepage, Dany Turcotte, Véronique Cloutier et plusieurs autres artistes seront exposées au Complexe Desjardins.
Le concept créé en France par le photographe Olivier Ciappa a été importé au Québec grâce à l’initiative de l’animatrice Monique Giroux.
«En France, les réactions ont été très positives même si l’exposition a été présentée durant les débats sur le mariage gai. On a réussi à rassembler ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre parce qu’on a montré que de l’amour», explique le photographe.
Une fois la demande faite, les participants au projet ont rapidement donné leur aval. Pour la suite des choses, Olivier Ciappa compte répéter l’expérience aux États-Unis.
«Je veux toucher le plus de personnes possible et, comme les vedettes américaines sont connues internationalement, c’est mon prochain but», fait-il valoir.
LES ALLIÉS
Le projet Les alliés s’exposent souligne l’importance de la lutte contre l’homophobie. Ceux-ci se définissent comme étant quiconque qui a à coeur le respect de la diversité d’orientation sexuelle. Pour Dany Turcotte, co-porte-parole avec Monique Giroux du volet Les couples imaginaires, un de ses plus grands alliés a été son père.
«Il n’a jamais eu de jugement et a fait preuve de beaucoup de respect. J’ai fait mon coming out à 16 ans et je n’avais pas peur de le faire. Ça m’a permis de me libérer et de passer à autre chose», dit-il.
Les couples imaginaires, présenté au Complexe Desjardins et Tomber dans
l’oeil au Musée des Beaux-Arts de Montréal, jusqu’au 7 juin.