LE QUÉBEC SE DÉMARQUE « TRÈS BIEN », SELON GOLF QUÉBEC
François Roy, directeur général adjoint de Golf Québec, croit que le Québec se démarque « très bien » par rapport aux autres provinces canadiennes au chapitre de la relève. Il soutient aussi que le Québec et l’Ontario sont les provinces les plus actives au Canada en ce qui a trait au développement global des jeunes.
« Le mot “relève”, je le prends au sens large parce que je ne parle pas nécessairement de la relève au chapitre de la compétition, dit François Roy. Depuis 2009, nous avons travaillé à intégrer le golf dans le cadre des cours d’éducation physique aux niveaux primaire et secondaire. Aujourd’hui, il y a au-delà de 530 écoles au Québec qui offrent le programme, qui vise seulement à développer la mobilité et la motricité par le golf. »
Cette bonification dans le cadre scolaire a permis d’amener de plus en plus de jeunes à jouer sur les parcours et à s’inscrire aux compétitions organisées par Golf Québec. Selon M. Roy, l’organisation a un taux de participation frisant le 100 % dans près de 80 % de ses compétitions. Elle a aussi des circuits d’initiation à la compétition dans huit régions du Québec et ces derniers sont également en croissance.
Plus de jeunes sur les circuits américains
Cet intérêt croissant au cours des dernières années permet de constater qu’il y a de plus en plus de jeunes sur les circuits américains. Dans l’équipe nationale de Golf Canada, par exemple, il existe de plus en plus de jeunes athlètes qui performent très bien. L’une d’elles, Josée Doyon, vient de remporter une victoire sur un circuit américain.
« Nous convenons que ce n’est pas facile d’accéder au circuit des professionnels, la PGA, surtout chez les garçons, parce que la quantité de joueurs est énorme et le nombre d’élus est limité, ajoute M. Roy. Par contre, du côté des filles, c’est plus accessible. Nous avons Sarah-Maude Juneau, Maude-Émile Leblanc, Anne-Catherine Tanguay, entre autres, qui se trouvent sur le circuit-école de la PGA. Ce sont des jeunes filles qui frappent à la porte du circuit professionnel américain. »
Des retombées économiques impressionnantes
Une étude sur l’impact économique du golf de l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA), dévoilée en juin 2014, révélait que l’industrie au Canada a généré des retombées économiques de 14,3 milliards de dollars.
Si on tient compte des effets économiques directs (le profit brut des terrains de golf, par exemple) et indirects (comme la production d’engrais aux fins de vente à un terrain de golf), l’industrie canadienne du golf a employé l’équivalent de 300 100 personnes. En outre, elle a généré plus de 8,3 milliards de dollars en revenu des ménages. La production brute (la somme de toutes les ventes qu’enregistre l’industrie) en découlant s’est élevée à plus de 36,1 milliards de dollars, par le biais des retombées directes, indirectes et secondaires.