L’expérience, un atout important
TAMPA | Miser sur une banque de joueurs talentueux n’est pas toujours suffisant. Surtout lorsqu’arrivent les matchs serrés de séries éliminatoires. Dans ces moments critiques, compter quelques joueurs d’expérience dans sa formation peut s’avérer un atout déterminant.
Voilà pourquoi l’organisation du Lightning s’est assurée de mettre la main, au cours des derniers mois sur des vétérans de la trempe de Brenden Morrow, Brian Boyle et Braydon Coburn. Des vieux de la vieille capables d’épauler les Steven Stamkos, Tyler Johnson et Nikita Kucherov, mais aussi capables de calmer cette jeune équipe dans les moments corsés.
D’ailleurs, Jon Cooper soutient que ses vétérans ont fait tout un boulot pour permettre à sa formation de résister à deux matchs d’élimination face aux Red Wings, lors du premier tour.
«On a eu besoin de ce groupe lors du match six à Detroit, alors que nous étions acculés au mur. Nous avons également eu besoin de la contribution de ces joueurs lors du match décisif. Encore une fois, nous aurons besoin d’eux demain (ce soir)», a fait valoir l’entraîneur du Lightning.
«D’ailleurs, on ne vise pas le KO lors du septième match, on vise le KO lors du sixième», a-t-il ajouté, hésitant à mentionner que son équipe ne peut se permettre de perdre cette fameuse sixième rencontre face au Canadien.
LA QUANTITÉ AVANT LA QUALITÉ
Pour parvenir à envoyer le Tricolore en vacances, Cooper est d’avis qu’il faudra mettre à l’épreuve Carey Price beaucoup plus souvent que ce ne fut le cas lors des deux derniers matchs.
«Ce n’est pas la qualité des occasions le problème. Après tout, Brenden Morrow et Valtteri Filppula ont eu de superbes occasions. Ce qui fait défaut, c’est la quantité, a souligné Cooper. On ne peut pas se contenter que de six à huit chances de marquer, dont seulement trois sont exceptionnelles. On a prouvé par le passé que nous sommes une formation capable de compiler une quinzaine d’occasions par rencontre. On doit retrouver cette touche.»
Pour ce faire, le Lightning devra être beaucoup plus efficace à forces égales. Une situation de jeu qui lui a justement permis de sortir du précipice qu’il avait creusé au premier tour.