Le Journal de Montreal

«Je vais m’arranger pour ne pas être à Montréal»

Geneviève Sabourin ne veut pas croiser Alec Baldwin, qui passe la journée à Montréal

- Élizabeth Ménard EMenardJDM

Condamnée pour harcèlemen­t à l’encontre d’Alec Baldwin, la Québécoise Geneviève Sabourin jure qu’elle n’a pas l’intention de mettre les pieds à Montréal aujourd’hui, alors que l’acteur est de passage en ville.

«J’aurais une entrevue pour un emploi demain [aujourd’hui, mardi] que je ne pourrais pas accepter parce que c’est dans le milieu cinématogr­aphique. Trop peur de le croiser», affirme celle qui réside maintenant chez sa mère, à Candiac.

«Je vais m’arranger pour ne pas être à Montréal demain [aujourd’hui]. Je suis obligée de me brimer constammen­t suite à une injustice. Ça fait partie des conséquenc­es que je vis», déplore-t-elle.

Rappelons que Geneviève Sabourin a été reconnue coupable en 2013. Une ordonnance lui interdit d’entrer en contact avec l’acteur et son épouse, Hilaria Baldwin.

Sabourin a toujours crié son innocence.

EXTRADÉE ?

En novembre dernier, elle a encore une fois fait les manchettes alors qu’Hilaria Baldwin alertait les autorités, alléguant avoir été suivie par la Québécoise jusqu’à sa résidence de New York.

«Tout le monde sait [...] que j’ai un casier judiciaire et que je ne pourrai jamais plus retourner aux États-Unis. Donc comment peut-on dire que j’étais à New York?», s’était-elle alors défendue.

Cette journée-là, Sabourin affirme qu’elle était plutôt à l’Hôpital général de Montréal, à des kilomètres de New York. Cette informatio­n a d’ailleurs été confirmée par la secrétaire de son médecin, qui affirme l’avoir vue de ses yeux sur place. Geneviève Sabourin soutient également que deux agents de la Gendarmeri­e royale (GRC) se seraient présentés chez elle, armés, quelques jours après les faits reprochés.

«C’était pour vérifier que j’étais bien au Canada, selon ce que la police de New York voulait savoir», dit-elle.

Depuis, elle vit dans la peur d’être extradée. «Ça fait six mois et, à n’importe quel moment, quand ça sonne à la maison, je me dis que ça peut être la GRC qui vient m’extrader. Je vis toujours prête à partir», confie-t-elle.

Incapable de se payer les services d’un avocat, Geneviève Sabourin ignore si la plainte déposée par Hilaria Baldwin a été retenue.

SANS EMPLOI

L’actrice est présenteme­nt sans emploi. «J’ai récemment approché des amis qui m’avaient offert de très bons postes de direction avant l’affaire Baldwin, mais tout a changé. Et pourtant, j’ai les mêmes compétence­s et les mêmes capacités qu’avant, mais... voilà», confie-t-elle. Elle a aussi des problèmes de santé. «J’essaie de recouvrer la santé qu’on m’a enlevée en prison en me forçant à manger de la nourriture avariée. J’essaie de me remettre sur pied et c’est très difficile»,

dit-elle.

Alec Baldwin est en ville aujourd’hui dans le cadre de C2 Montréal.

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Sans emploi et aux prises avec des problèmes de santé, Geneviève Sabourin refuse de se rendre à Montréal aujourd’hui, par crainte de rencontrer Alec Baldwin.
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