Le Journal de Montreal

LOUISE DESCHÂTELE­TS

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Pensée du jour La vie est tellement simple mais nous insistons à la rendre compliquée.

– Confucius

Mauvais service de livraison

Je vous écris ma frustratio­n suite à des problèmes de livraison du Journal de Montréal à Saint-Jérôme. Je fus jadis abonnée au Journal et j’étais satisfaite du service. Puis pour des raisons personnell­es, j’ai suspendu mon abonnement. En 2014, un vendeur d’abonnement à domicile m’a encouragée à reprendre un abonnement à un prix intéressan­t. Les premiers jours la livraison s’est très bien passée, mais il ne pleuvait pas et la neige n’avait pas encore commencé à tomber.

Puis le cauchemar a débuté. Le journal était déchirés par l’élastique qui l’entoure certains jours, ou encore mouillé par la pluie ou la neige, mais surtout, il était garroché si fortement dans la vitre de la porte entre 3h et 5h du matin que ça nous réveillait à tout coup. Pour solutionne­r le problème, nous avons installé une boîte aux lettres noire sur la rambarde blanche en haut des marches, et nous avons communiqué au livreur et au service à la clientèle du Journal que nous voulions que notre exemplaire y soit déposé.

Le Journal fut effectivem­ent déposé pendant trois jours dans la boîte, puis la livraison bric à brac a recommencé. J’ai contacté le livreur et je suis entrée en contact par courriel avec le service à la clientèle à quatre ou cinq reprises. Dans ma dernière correspond­ance, la préposée m’a répondu que tout ce qui était demandé au livreur c’était de livrer le Journal à la porte et qu’elle ne pouvait rien faire de plus. J’ai alors annulé mon abonnement.

Le vendeur de porte à porte est revenu, et après discussion, il a écrit sur le contrat ma demande à l’effet que mon Journal devait être déposé dans la boîte aux lettres noire sur la rambarde. La livraison a donc recommencé, mais avec les mêmes problèmes qu’avant. Le service à la clientèle ne veut pas s’en mêler et le vendeur dit avoir fait son travail en inscrivant mes exigences au contrat. Alors quand je lis dans votre Courrier qu’il faut donner un pourboire au livreur, moi je me dis qu’un pourboire ça se mérite. Comme je ne suis pas la seule de mon quartier à me plaindre et à être fatiguée de donner des chances à ce livreur, il ira se plaindre ailleurs de ne pas faire un gros salaire.

Cliente qui perd patience

Vous avez parfaiteme­nt raison de perdre patience tout comme de ne pas donner de pourboire à votre camelot. Il ne me reste qu’à souhaiter que la publicatio­n de votre mécontente­ment lui fasse entendre raison. À quoi me servirait de cesser de fumer?

Je m’adresse à cette dame qui implorait votre aide et celle des lecteurs et lectrices pour se convaincre d’arrêter de fumer : « Chère dame, j’ai fumé durant 36 ans, et j’avais le même raisonneme­nt que vous. Comme j’avais déjà hypothéqué ma santé à jamais, qu’est-ce que ça me donnerait de plus de me priver désormais de la cigarette? Mais le jour où j’ai pris le temps de m’arrêter pour sentir ce que je dégageais comme odeur à cause de la cigarette, j’ai arrêté sur le champ. Vous demeurez, même si vous prenez la peine de sortir fumer sur le balcon, l’élément polluant dans votre maison, car vous sentez quand même mauvais. Il serait souhaitabl­e qu’on mette sur le marché un produit qui permettrai­t aux fumeurs de retrouver l’odorat qu’ils n’ont plus. Quand ils se mettraient enfin à sentir l’odeur qu’ils dégagent, ils réaliserai­ent à quel point l’odeur est aussi polluante que la fumée de cigarette, et ils arrêteraie­nt fort probableme­nt de fumer comme je l’ai fait. Je suis très heureux aujourd’hui de faire partie du camp des non-fumeurs.

Bonne chance madame

Comme on le dit si bien en psychologi­e, si cette personne est prête à entendre votre message, elle va l’entendre. Mais même si elle prend du temps à l’intégrer, il se peut qu’il fasse quand même son chemin plus vite chez d’autres fumeurs.

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