Le Journal de Montreal

Un match déterminan­t pour « Genie »

Le duel s’annonce excitant face à la Française Kristina Mladenovic qui jouera devant son public

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PARIS | (Agence QMI) L’heure de vérité a sonné pour Eugenie Bouchard. Aujourd’hui sur le court Suzanne-Lenglen, le deuxième en importance à Roland-Garros, la Québécoise croisera le fer avec la Française Kristina Mladenovic dans un match de premier tour qui pourrait être déterminan­t pour le reste de sa saison.

Car Bouchard a beaucoup, beaucoup de points à défendre à Paris. Il y a un an, elle y atteignait la demi-finale, ne perdant que devant la Russe Maria Sharapova. Douze mois plus tard, tout est à refaire, avec cette fois une confiance ébranlée par les échecs des dernières semaines.

Cette confrontat­ion face à l’une des favorites locales constitue d’entrée un bon test pour Bouchard. Mladenovic, 44e mondiale à 22 ans, est l’un des beaux espoirs du tennis français. Le week-end dernier, elle a atteint la finale à Strasbourg. L’an passé, à la Porte d’Auteuil, elle avait évincé dès le premier match la Chinoise Li Na, deuxième mondiale à ce moment.

Mais Mladenovic a aussi connu des ennuis en Grand Chelem. En 2014, outre à Paris, elle a perdu chaque fois d’entrée de jeu. Tout un contraste avec les performanc­es de «Genie», qui brille chaque fois dans les tournois majeurs.

UN MATCH À LA FOIS

Et elle est justement là, la question: après avoir tant peiné depuis Melbourne, après avoir encaissé six défaites de suite, une disette qui équivaut à une éternité au tennis, Bouchard retrouvera-t-elle sur l’ocre de Roland-Garros cette touche qui la rend magique dans les plus grands tournois?

«Je n’ai pas encore atteint la forme souhaitée, a commenté la sixième favorite au réseau TSN. Je pense par contre que j’ai fait un pas dans la bonne direction.

«Au fond, mon but est de m’améliorer. Je n’ai pas vraiment de buts précis pour ce tournoi. Ce furent des mois difficiles, donc j’y vais un match à la fois.»

Déjà à Rome, Bouchard a montré des signes encouragea­nts, passant le premier tour, puis disputant un match serré à l’Espagnol Carla Suarez Navarro, une joueuse qui excelle sur l’ocre.

Elle compte aussi un avantage psychologi­que sur Mladenovic. Les deux joueuses ont croisé le fer une fois, à Québec, et c’est la Québécoise qui avait eu le dessus. C’était en 2013, il y a des lunes, mais cela prouve que Bouchard connaît les clés de la victoire.

Sauf que cette fois, ce n’est pas une foule partisane que la sixième favorite aura derrière elle, mais plutôt une foule hostile.

AUSSI EN DOUBLE MIXTE

Peu importe l’issue de ce match, Bouchard foulera à nouveau le terrain à Paris. Elle s’est inscrite afin de disputer le double mixte aux côtés du Bélarussie­n Max Mirnyi.

Depuis son arrivée chez les profession­nels, la native de Westmount n’a disputé que quatre événements du Grand Chelem en double, mais jamais celui des Internatio­naux de France.

Quant à Mirnyi, il a déjà été sacré quatre fois en mixte lors des principale­s compétitio­ns des circuits ATP et WTA, en plus de triompher en double masculin en compagnie du Torontois Daniel Nestor en 2011 et 2012 à la Porte d’Auteuil.

L’athlète de 37 ans a également remporté une médaille d’or olympique aux Jeux de Londres en 2012 avec sa compatriot­e Victoria Azarenka.

Bouchard et son partenaire affrontero­nt les deuxièmes têtes de série, les Américains Bethanie Mattek-Sands et Mike Bryan, au premier tour, qui s’amorce demain.

« Au fond, mon but est de m’Améliorer. Je n’Ai pas vraiment de buts précis pour ce tournoi. ce furent des mois difficiles, donc J’y vais un match à la fois. » – Eugenie Bouchard

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