Le Journal de Montreal

Appel à une femme qui veut réaliser son rêve

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Un matin sans que je ne m’y attende, je me suis retrouvée devant quelqu’un qui me ressemblai­t et qui correspond­ait à un idéal masculin que je n’espérais plus. Ça m’a tellement pris de court que j’en suis demeurée figée, même si le courant entre nous était très fort. L’évènement était magique. Nous étions connectés.

Espérant qu’il me lise aujourd’hui, je le rassure sur le fait que mon amour et mon désir pour lui sont infinis. Comme je n’avais jamais vécu une telle intensité avec quelqu’un auparavant, ça m’a fait peur. J’ai paniqué et j’ai fui. Avec le recul, je regrette de n’avoir pas su affronter ma peur, et c’est seulement maintenant que je me sens prête à y faire face.

Traversant une épreuve difficile, la première personne à laquelle j’ai pensé, c’est lui. Je voudrais lui dire qu’il n’a pas à s’en faire avec son attitude puisqu’il a toujours su maintenir la flamme. J’ai foi en nous deux, et je reste convaincue que si on veut que ça marche entre nous, ça va marcher. Pour me sortir de l’impasse dans laquelle je suis, il me faut avancer pour ne pas m’enliser, et pour cela devant l’absence de choix, je dois prendre une autre direction en demeurant convaincue que nous nous retrouvero­ns un jour. Je veux lui dire aussi que ma porte restera toujours ouverte à la discussion.

En terminant Louise, je veux juste vous dire qu’à partir de maintenant, je compte cesser pour de bon d’être un objet de moquerie pour les autres. Je me suis toujours respectée, comme j’ai toujours admiré ma force et mon honnêteté, et ce n’est pas parce qu’on s’est moqué de moi que je vais me mettre soudaineme­nt à me rabaisser. Je me fous désormais des méchants et des malhonnête­s.

Une femme

Votre lettre me laisse pantoise parce que vous semblez dire beaucoup alors que vous dites si peu. Et surtout que dans ce peu, rien n’est clair. Si vous vous lisez ce matin dans cette rubrique, peut-être arriverez-vous à voir votre vie plus clairement, car c’est peut-être pour avoir ce recul que vous m’avez écrit. En tout cas, c’est la grâce que je vous souhaite.

Ça me sidère totalement que vous affirmiez donner la possibilit­é à vos élèves de chercher leurs réponses d’examen dans leurs notes de cartable. Mais passons. Peut-être ai-je mal lu? Mais en matière de lecture, vous n’êtes pas un foudre de guerre. Je n’ai jamais écrit que j’imputais aux professeur­s la mauvaise qualité du français des jeunes. J’ai juste dit que je trouvais étonnant de recevoir une lettre sur ce sujet alors qu’on rendait publique un rapport officiel sur la piètre qualité du français des enseignant­s du primaire et du secondaire et qu’on suggérait de mettre en place des mesures pour améliorer cette situation. Vous auriez voulu me dire que les conclusion­s de ce rapport étaient véridiques que vous n’auriez pas mieux fait.

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