Le Journal de Montreal

Un profil qui rappelle celui de Fabrikant

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Le Comporteme­nt du tireur BryCe WilliAms lAisse Croire qu’il souffrAit d’une pArAnoïA qui n’est pAs sAns rAppeler Celle du tueur montréAlAi­s VAlery FABrikAnt, lAnCe Comme hypothèse le psyChologu­e expert en psyChologi­e légAle HuBert VAn Gijseghem.

De quel trouBle pourrAit souffrir le tireur BryCe WilliAms?

Le sentiment de persécutio­n et d’injustice qu’il disait ressentir va de pair avec une schizophré­nie paranoïde ou un trouble de la personnali­té paranoïaqu­e. Les gens qui en souffrent ont tendance à agrandir les indices d’injustice jusqu’à les rendre hors proportion­s. Ils ont l’impression que tout le monde complote contre eux. Plus leur rage grandit, plus leur propension à passer à l’acte augmente. Cela fait penser à Valery Fabrikant (un professeur à l’Université Concordia qui a abattu quatre de ses collègues en 1992).

Que dire du fAit que le nom qu’il utilisAit, BryCe WilliAms, n’étAit pAs son vrAi nom? Doit-on exClure qu’il puisse Avoir été réellement perséCuté? WilliAms fAit référenCe À d’Autres tueurs de mAsse pour expliquer son geste. Peut-on pArler de ContAgion?

Cela colle aussi avec l’hypothèse de la schizophré­nie avec idées de persécutio­n. Il y a souvent des problèmes reliés à l’identité, souvent un changement de nom. Il y a toujours un flirt avec l’idée d’une nouvelle identité. Non, il y a beaucoup de gens qui sont victimes de discrimina­tion. Reste qu’une personne discriminé­e qui n’a pas de pathologie va gueuler, mais ne va pas préparer un tel coup d’éclat. Un geste d’une telle magnitude est rarement uniquement le fruit d’un mimétisme.

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