Comme d’habitude

Je ne suis pas capable de m’en empêcher. Je ne passerai pas une belle journée si je ne fais pas le Sudoku dans Le Journal. Et, tant qu’à y être, je ferai le Binairo. C’est cinq minutes de plus. Je garderai les mots croisés si je dîne seul. Comme plusieurs d’entre vous, une vieille habitude, je commence Le Journal par la fin et je le parcourrai jusqu’au petit carré météo après avoir passé rapidement en revue la section des grosses annonces de bagnoles en me demandant ce que j’achèterais si j’en avais besoin. Toujours le même choix. Mon rêve, ce serait un Suburban.

Ensuite, je repars de la une. Les grosses histoires des premières pages, habituellement, je les connais déjà, parce que je suis passé sur le site du Journal tard la veille. Page 4, je me relis afin de voir si le correcteur a changé des choses. Si oui, je me flagelle. Martineau, l’incontournable, et les pages d’opinion, si ce n’est pas trop négatif. J’adore le positif. Je raffole aussi des nouvelles d’ailleurs.

DEUXIÈME PARTIE

Au passage, on s’arrête dans la page à Rodger, afin de voir où il est allé fouiner la veille. Et on continue la cueillette jusqu’aux pages de mode et artistiques. Pas très attiré par les stars d’Hollywood qui, chez elles, font la une avec un tatouage ou un divorce qui n’attend pas l’autre. Quatre fois sur cinq, je lirai Sophie Durocher au complet. Une fois tout ça terminé, la pensée philosophique de la colonne de Louise Deschatelets, les éphémérides et «Les mots dits» de Lafontaine. Là, je suis prêt pour le Sudoku.

Tout ça avec un seul café noir tété à la goutte. Bon matin!

JEUDIAGE

Imaginons la vie en 2050. La bouffe remplacée par des pilules, les autos qui volent et les Stones qui repartent en tournée.

L’idéal serait six mois de vacances, et ce, deux fois par année.

Grâce à Ashley Madison, c’est le retour du Frisbee dans la cuisine.

Pour l’ouverture du Centre Vidéotron, subtilement, on devrait inviter les joueurs des Coyotes de Phoenix.

On est prêt pour l’automne, on a pratiqué tout le mois de juin.

À DEMAIN

Si je rate le Sudoku, je me reflagelle. Pas facile, la vie de lecteur.