La fierté de Shawinigan
Vedette locale et maintenant internationale, Le Trou du Diable enchante amateurs et dégustateurs depuis quelques années déjà, rehaussant toujours son offre. L’équipe d’infatigables entrepreneurs excelle autant à la brasserie et au restaurant qu’à la conception et à la mise en marché de leurs délicieuses bières.
Le Trou du Diable est également une des rares brasseries artisanales qui s’est munie d’une cuisine de haut niveau. Un des cinq partenaires de l’entreprise, Franck Chaumanet, dirige en effet une cuisine de main de maître, alliant classiques de pub comme les côtes levées sauce BBQ à la Stout à des plats plus raffinés comme le tartare de bison. Lorsqu’on choisit un plat de l’ardoise du jour, on se dirige habituellement vers des moments d’extase de même niveau que ceux créés par les bières d’André Trudel.
Ces bières justement remportent médaille après médaille dans toutes sortes de concours, et ce, depuis près d’une décennie. L’impressionnant chai de la brasserie est le lieu de naissance de plusieurs de ces chefs d’oeuvres liquides. C’est ici qu’André Trudel fait mûrir et assemble des bières souvent fermentées par des levures dites «sauvages», de type brettanomyces, ou par des bactéries acidifiantes, au même titre qu’un yogourt nature, par exemple. Ces brassins appelés Buteuse Brassin Spécial, Dulcis Succubus et Bretteuse, pour ne nommer que ceux-là, allient raffinement et buvabilité à une complexité inouïe. On s’arrache ces bouteilles lorsqu’elles sortent au compte-gouttes au courant de l’année.
EXPANSION CONSTANTE
Depuis peu, Le Trou du Diable vit une expansion d’envergure dans un deuxième local, celui de l’ancienne Wabasso, toujours à Shawinigan. C’est là que l’équipe peut maintenant brasser à bien plus grand volume des bières destinées à la bouteille, vendues dans plusieurs marchés, épiceries et détaillants de la province, spécialisés ou non.