Le Journal de Montreal

Toujours reconnaiss­ant envers l’organisati­on de l’Océanic

- KEVIN DUBÉ

QUÉBEC | Déterminé, Samuel Morin se nourrit de ceux qui ont douté de lui au cours de sa carrière de hockeyeur.

Il remercie d’ailleurs l’organisati­on de l’Océanic de Rimouski qui a cru en lui après en avoir fait leur choix de première ronde, le septième au total, en 2011.

«Ma plus grande fierté, c’est ma déterminat­ion. Peu de gens me voyaient où je suis en ce moment. L’Océanic a eu confiance en moi et m’a permis de grandir. J’ai travaillé fort et j’ai développé de bonnes habitudes de travail là-bas. Je suis très reconnaiss­ant envers Serge Beausoleil (l’entraîneur adjoint), Éric Dubois ainsi que ma famille de pension.»

OUBLIER LE NÉGATIF

«J’ai confiance en moi, les Flyers ont confiance en moi et mes parents également. Ce que les gens pensent de moi, je m’en fous pas mal puisque, la majorité du temps, c’est négatif. J’essaie de ne pas regarder ça. J’ai confiance en moi, et je sais que je peux atteindre mon but.»

Morin revient aujourd’hui au Québec pour quelques jours. Il entend également faire une petite visite à son ancienne organisati­on à Rimouski.

«Je suis prêt à devenir un profession­nel. Par contre, je vais toujours rester associé à l’Océanic de Rimouski. C’est une organisati­on qui m’a élevé.»

Il participer­a ensuite à un match des recrues organisé par l’Associatio­n des joueurs de la LNH, le 1er septembre, à Toronto, avant de reprendre le chemin de Philadelph­ie pour terminer sa préparatio­n en vue du camp d’entraîneme­nt des Flyers qui se mettra en branle le 17 septembre.

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