Le Journal de Montreal

Le Phoenix innove dans les gradins

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU

Les longues files d’attente aux concession­s durant les entractes sont terminées au Palais des sports Léopold-Drolet.

Le Phoenix de Sherbrooke a annoncé s’être entendu avec une jeune entreprise dynamique de la Vieille Capitale, Go Stan, pour lancer le service de livraison aux sièges. Il s’agit d’une première dans la LHJMQ.

Dès le premier match de la saison, les spectateur­s pourront commander leur nourriture et leurs boissons par l’entremise de l’applicatio­n gratuite Go Stan disponible sur tous les téléphones intelligen­ts.

La commande leur parviendra rapidement grâce à une armée de livreurs qui s’activeront dans les gradins tout au long du match.

«Le délai entre les périodes est trop court pour que les gens puissent aller aux concession­s, a expliqué la directrice des opérations du Phoenix, Sylvie Fortier. Il fallait répondre à un besoin. On ne pouvait pas passer à côté d’une opportunit­é comme celle-là. C’est très innovateur.»

La saison dernière, les dirigeants de Go Stan ont longuement courtisé l’administra­tion sherbrooko­ise afin de pouvoir s’implanter dans l’amphithéât­re. «Ils n’ont pas lâché le morceau, a indiqué Mme Fortier. Il fallait s’assurer que tout soit conforme avec les gestionnai­res des concession­s.»

BONNE RÉPONSE

Go Stan a peaufiné sa plateforme transactio­nnelle durant l’hiver afin qu’elle soit prête pour le début de la saison de baseball au stade municipal de Québec, domicile des Capitales dans la ligue de baseball Can-Am. Elle offre aussi des promotions spéciales et des concours durant la partie. On peut même commander bières et boissons alcoolisée­s.

«La réponse est excellente, a affirmé le président de la jeune entreprise, Jean-Michel Ménard. C’est un système clés en main pour les organisati­ons sportives, qui n’ont pas à dépenser pour créer une applicatio­n.»

Go Stan facture des frais de livraison de 10 % sur le montant total de la facture payée par carte de crédit, ce qui permet de réduire les risques financiers des équipes.

La petite entreprise comptant six employés est déjà en pourparler­s avec d’autres équipes à travers la LHJMQ. Elle vise même les hautes sphères du monde du sport.

«Nous avons commencé avec le baseball, on veut maintenant s’implanter dans les arénas pour l’hiver, a expliqué M. Ménard. Nous débutons en force. C’est une belle fusée.»

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