Le Journal de Montreal

Ce qu’elle a éCrit

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SUR SON ENFANCE

« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être dans la police.» « Je m’étais évidemment fait une réputation de dure à cuire. […] Il fallait parfois que je me batte à la sortie de l’école parce qu’il y avait toujours quelqu’un qui voulait m’essayer.»

SON TRAVAIL

« Vous ne pouvez pas vous imaginer combien d’insultes homophobes j’ai pu entendre pendant près de 20 ans de service. Il fallait que j’aie la «couenne dure» [...].»

« La perception des gens à mon endroit lorsque je travaillai­s dépendait grandement de leur comporteme­nt. J’étais donc, pour certains, une policière formidable et, pour d’autres, leur pire cauchemar.»

LA CRISE ÉTUDIANTE

« Les quelques minutes de mon interventi­on au poivre de Cayenne ne montraient pas les 40 minutes durant lesquelles nous avions fait preuve d’une grande tolérance à la violence extrême [...].»

« Nous faisons face à une situation dangereuse, potentiell­ement explosive tous les soirs, 7 jours sur 7.»

« (Les autorités) ont mis en danger la vie de leurs hommes et de leurs femmes appelés à intervenir sur le terrain et à confronter la violence perpétrée à leur endroit.»

« Comme personne, ni du côté politique, ni du côté des dirigeants de la ville, ne semblait avoir la volonté et le courage de prendre les décisions qui s’imposaient pour mettre un terme à ce chaos continu, nous craignions tous, chez les policiers, que cette violence qui prenait de jour en jour de l’ampleur vienne arracher des vies.»

« Tout le blâme a été mis sur moi [...], au lieu d’être porté par l’administra­tion municipale et l’état-major de la police.»

SES DÉMÊLÉS JUDICIAIRE­S

« On a offert que je plaide coupable à une accusation moindre, mais il n’en est pas question. Je n’endosserai jamais d’avoir fauté alors que je faisais mon travail comme tout bon policier doit le faire. [...] Seul un juge peut voir clair dans ce calvaire merdique qu’on m’a imposé.»

« Pendant les longs mois de noirceur que je vais vous raconter, les seuls moments où la vie venait me dire qu’elle valait la peine d’être vécue, c’était le soir, quand j’allais border mes enfants pour la nuit.»

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